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Circoncision fatale
Emoi à Kairouan
Publié dans La Presse de Tunisie le 28 - 12 - 2011

Dans la tradition musulmane, la circoncision représente une purification spirituelle. Elle est indiquée également en cas de malformation du prépuce. En outre, on la pratique pour des raisons d'hygiène, car le fait d'ôter le prépuce empêche l'accumulation des bactéries autour du gland.
A Kairouan, et jusque dans les années 1980, c'était une opération douloureuse pour tous les petits, puisque des barbiers circonciseurs très réputés n'utilisaient pas d'anesthésique pour couper le prépuce.
Par la suite, les gens ont eu recours aux médecins et aux chirurgiens.
Exit donc les traumatismes des souffrances puisque cette opération est pratiquée sous anesthésie, en général dans des cabinets privés. Or, le cabinet n'est pas un lieu agréé par l'Etat pour endormir les patients.
Seuls les hôpitaux et les cliniques disposant de saturomètre et de monitorage émodynamique, ainsi que tous les moyens pour prendre en charge les malades en cas de détresse respiratoire, sont agréés.
D'où les incidents fâcheux qu'on enregistre fréquemment au sein des cabinets privés, beaucoup plus préoccupés par le côté matériel que par la sécurité des patients.
C'est ainsi que le 20 décembre, un père de famille originaire du village de Fej Rouissat (délégation de Chébika), profitant des vacances scolaires, a emmené son fils Oussama Oueslati, âgé de 7 ans, au cabinet d'un médecin spécialiste en urologie pour le faire circoncire dans de bonnes conditions.
Au village, toute la famille avait préparé les moutons à égorger et remplit la jarre de bonbons à casser pour célébrer le retour du «mtaher».
C'était sans compter avec les imprévus, puisque l'enfant est décédé après avoir été anesthésie et circoncis. Et même le fait de l'emmener à une clinique située à 50 mètres ne changea rien, malgré tous les efforts de réanimation. L'autopsie a permis de conclure que l'enfant ne souffrait d'aucune malformation cardiaque ou congénitale qui aurait pu expliquer le décès brutal. Une détresse respiratoire serait la cause de l'accident. Elle nécessitait une réanimation immédiate.
Aux dernières nouvelles, l'anesthésiste a été arrêté et la famille a porté plainte.
Au village de Rouissat, la fête s'est métamorphosée en un deuil qui réveillera les conscients et qui soulèvera une question d'éthique.
Espérons que les pratiques changeront et que les médecins ne mettront plus la vie de leurs clients en danger.


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