Le ministre de la Justice, Noureddine B'hiri, a rencontré cette semaine plusieurs membres des familles qui se sont rassemblées devant le ministère pour demander que leurs proches puissent bénéficier d'une mesure de grâce et de libération conditionnelle. Des milliers de prisonniers ont bénéficié de cette décision à l'occasion du premier anniversaire de la révolution du 14 janvier. M. B'hiri a assuré aux familles des prisonniers que les deux commissions chargées de la grâce spéciale et de la libération conditionnelle étudieront les dossiers avec sérieux, annonçant que d'autres prisonniers vont être graciés prochainement, conformément aux mesures juridiques prévues par le code de procédure pénale.