TUNIS (TAP) - Le ministre de la Justice, Noureddine B'hiri a rencontré cette semaine plusieurs membres des familles qui se sont rassemblées devant le ministère pour demander que leurs proches puissent bénéficier d'une mesure de grâce et de libération conditionnelle. Des milliers de prisonniers ont bénéficié de cette décision à l'occasion du premier anniversaire de la révolution du 14 janvier. M. B'hiri a assuré aux familles des prisonniers que les deux commissions chargées de la grâce spéciale et de la libération conditionnelle étudieront les dossiers avec sérieux, annonçant que d'autres prisonniers vont être graciés prochainement conformément aux mesures juridiques prévues par le code de procédure pénale. Il a précisé que la grâce accordée à des prisonniers à l'occasion du premier anniversaire de la révolution est conforme à la loi et aux articles 342, 353, 354 et 355 et ce qui s'en suit dans le code de procédure pénale. Cette mesure intervient après que la commission de grâce ait donné son avis et que la commission de libération conditionnelle ait accordé son approbation, a-t-il indiqué. Les conditions de grâce et de libération conditionnelle répondent aux exigences de l'égalité entre prisonniers et ne tiennent pas compte des liens familiaux ni régionaux, souligne-t-on de même source.