• Les mesures décidées récemment par le Chef de l'Etat établissent des ponts entre les demandeurs d'emploi et l'entreprise et, de ce fait même, intensifient toutes les formes de partenariat, au service du développement économique et social du pays‑ Tablant sur une capacité d'accueil élevée qui passera de 100.000 postes actuellement à 150.000 en 2014, le système de formation professionnelle est repensé pour mieux cibler les besoins de l'économie et atteindra sous peu sa vitesse de croisière. A cette fin, une panoplie de nouvelles mesures ont été annoncées lors du Conseil des ministres tenu sous la présidence du Chef de l'Etat et visant l'accroissement de l'engouement pour ce secteur dont la noblesse n'est plus à démontrer, de nos jours. En plus de la refonte continue des programmes de formation et de leur adaptation aux nouveaux besoins de l'entreprise et du développement régional, il a été notamment décidé de conférer au salon national sur la formation professionnelle une périodicité stable, annuelle en l'occurrence. L'objectif étant d'élever ce salon au niveau d'un espace riche en informations ayant trait aux mécanismes de création d'entreprises et à l'offre réelle et durable d'emplois dédié aux premiers intéressés, à savoir les demandeurs d'emploi, diplômés bien entendu des centres de formation. Car, très souvent, la formation avec tout ce qu'elle aura coûté à l'Etat et à la communauté nationale d'efforts et de sacrifices est de courte portée, tant qu'elle n'est pas immédiatement relayée par l'information. En effet, le nouveau diplômé a besoin de se faire connaître auprès de l'entreprise et de tout dévoiler sur les aptitudes qu'il a acquises. De son côté, l'entreprise trouvera dans le salon national sur la formation professionnelle l'endroit requis pour présenter ses besoins réels, en cette période où la conquête de nouveaux segments au double niveau du marché local et des marchés extérieurs est de plus en plus liée au respect des normes de qualité et de compétitivité. Aussi le Président Ben Ali recommande-t-il un renforcement plus marqué de la formation dans certaines spécialités encore peu connues, mais qui représentent d'ores et déjà un niveau élevé d'employabilité. Il s'agit, en l'occurrence, d'identifier ces spécialités, autant dire ces professions ou ces métiers d'avenir et de les présenter aux diplômés de la formation en les inscrivant dans la grille des programmes dispensés. Globale, cohérente et prospective, l'approche présidentielle de la formation professionnelle vient ouvrir de nouvelles perspectives à la fois aux demandeurs d'emploi et au tissu productif national tenu par une obligation de compétitivité. Une obligation qui est très souvent synonyme de réactivité de l'entreprise que seules des ressources humaines qualifiées et bien formées sont en mesure de garantir.