Le Parti démocrate progressiste (PDP) et le parti du Mouvement Ennahda ont dénoncé, hier, les événements survenus dans la délégation de Bir Ali Ben Khalifa (gouvernorat de Sfax). Des échanges de tirs ont eu lieu mercredi 1er février entre un groupe armé (3 individus) et des forces de la Garde nationale et de l'armée dans la localité de Tolleb, à 10 km de Bir Ali Ben Khalifa (Sfax). Le tribunal militaire de Sfax a pris en charge l'examen des circonstances de cette opération. Le PDP a dénoncé fermement l'utilisation d'armes contre des Tunisiens par un groupe «extrémiste», ce qui est de nature à «précipiter le pays dans un cycle de violences», avertissant des dangers de la propagation de l'extrémisme. Il a appelé le gouvernement à «démasquer les auteurs de l'agression dans les plus brefs délais et à cerner les formes de violence et d'extrémisme». Le Mouvement Ennahdha a dénoncé vivement «toutes les formes de violence dont cet acte criminel», appelant «les citoyens à oeuvrer à faire prévaloir un climat de stabilité, à diffuser une culture de dialogue et de coexistence et à être vigilants». Le Parti national tunisien s'est dit inquiet devant la gravité de ces évènements et leur impact sur la sécurité du pays et son intégrité territoriale, faisant assumer aux autorités politiques la responsabilité de sortir le pays de la dérive sécuritaire et de la tension sociale. Le Mouvement de la réforme démocratique et de la construction a tiré la sonnette d'alarme face à la menace qui pèse sur la sécurité de la Tunisie, appelant toutes les forces politiques et les composantes de la société civile à agir efficacement afin de lutter contre la répétition de tels actes.