C'était le thème du point de presse organisé hier dans les locaux du Parti démocrate progressiste (PDP). Un sujet d'actualité, un sujet brûlant, essentiellement à la suite des douloureux événements qui ont eu pour cadre plusieurs régions du pays, notamment dans le Grand Tunis. Evénements générés par la diffusion du film iranien « Persépolis » par la chaîne « Nessma TV », un film jugé blasphématoire. La Secrétaire générale du Parti, Maya Jribi, fut on ne peut mieux explicite et catégorique pour « dénoncer la violence sous toutes ses formes, tout en appelant au respect de la loi et à la sacralité ». « Nabil Karoui, a-t-elle précisé, a présenté ses excuses au peuple tunisien, dont on connaît l'attachement à sa sacralité. Or, certaines personnes en ont profité pour envenimer l'atmosphère, incitant ainsi une bande d'extrémistes à perpétrer des actes de violence, tenant donc à instaurer un climat d'insécurité dans le pays à l'approche des élections. Ce qui nous pousse à tirer la sonnette d'alarme, pour éradiquer ce fléau, du moins ces tentatives, vouées d'ailleurs à l'échec, du moment que nous demeurons persuadés que le peuple tunisien n'est pas dupe, et il saura faire la part des choses ». « Non, non et non, donc, à la violence, devait marteler la Secrétaire générale du PDP. Mais oui, également, au respect de la loi et oui, encore, au respect des symboles religieux »…