Ezzeddine Douik était pour les Etoilistes beaucoup plus qu'un dirigeant. Il n'était pas que le vice-président de Otmane Jenayeh et le président de la section football, des années durant. Il était le guerrier prêt à tout moment à foncer sans calcul aucun pour défendre son club de toujours. Pour la grande famille étoilée il était l'un des symboles de bravoure, d'endurance et de dévouement. Une méchante maladie l'a obligé à se retirer en silence, laissant un grand vide derrière lui. Le vide était tellement énorme que personne n'a pu le combler jusqu'à aujourd'hui. Douik s'est retiré des arènes sportives pour mener une autre bataille encore plus dure et plus cruelle. Les médecins vous diront qu'il a été égal à lui-même. En guerrier sans peur et sans reproches, il a pu gagner des points et retarder l'échéance le plus longtemps possible avant de rendre l'âme. En fin de compte, l'honneur d'un guerrier n'est-il pas de mourir en bataillant. Adieu Si Ezzeddine, le sportif, l'homme et l'ami, avec nos condoléances à toute la famille élargie de l'Etoile Sportive du Sahel.