Alors que le Nord du pays lutte contre les inondations, la région de Tozeur (sud-ouest de la Tunisie) souffre d'un déficit hydrique permanent qui constitue un obstacle à la croissance de l'agriculture oasienne et à la garantie de la qualité de la production. «Les quantités d'eau d'irrigation disponibles, actuellement, dans la région de Tozeur, ne dépassent pas un débit de mille litres par seconde, limitant, ainsi, les opportunités d'investissement et de création de projets dans le secteur», indique le commissaire régional au développement agricole. La priorité est de réaliser des puits de substitution pour préserver les oasis, signale le responsable. Dans ce contexte, il sera procédé, au cours de l'année 2012, au forage de quatre puits pour renforcer les réseaux d'irrigation de la vieille oasis de Nefta, ainsi que des oasis de Hammet Djerid et du groupement El Mahassen à Deguèche, pour un coût global de 1,7 million de dinars. Il s'agit, également, de réaliser quatre puits de prospection, moyennant une enveloppe de 1,3 million de dinars. D'autre part, la vieille oasis de Tozeur sera dotée de deux puits supplémentaires. L'année 2012 verra le démarrage de la deuxième phase du projet d'économie d'eau provenant de la nappe phréatique. La région compte, actuellement, 187 puits destinés à l'irrigation agricole, dont la plupart réalisés depuis les années 80 du XXe siècle.