Il y a quelques jours, le Président Ben Ali fut le récipiendaire de l'écusson de la Fédération des Journalistes Arabes. Hormis le fait qu'il s'agit sans doute de la plus prestigieuse distinction médiatique arabe, cet écusson met à l'honneur, la veille de la célébration de la Journée mondiale de la presse, un Chef d'Etat dont l'engagement en faveur de la liberté de la presse n'est plus à démontrer et qui ne cesse de soutenir les professionnels des médias et d'explorer avec eux tous les moyens de faire mieux respecter les principes qui fondent ce pilier de la démocratie. C'est que l'artisan du Changement, qui a réussi à faire de la Tunisie un pays fortement enracinée dans son arabité, profondément attachée aux valeurs de solidarité, d'entraide et de dialogue et résolument engagée dans l'action arabe commune, est déterminé à doter les journalistes de tous les moyens pouvant renforcer leur rôle dans la consolidation du système démocratique et pluraliste, dans la consécration de la culture du dialogue et dans la diffusion des valeurs de la citoyenneté et de l'esprit d'initiative. Partant du principe qu'une presse libre est une condition sine qua non de la démocratie, le Chef de l'Etat a toujours considéré que tout recul de la liberté de la presse est un recul de la démocratie elle-même. C'est pourquoi, sous son impulsion, le secteur médiatique ne cesse de connaître de nouveaux jalons sur la voie de la promotion de l'information et de l'amélioration des conditions des professionnels du secteur. Président proche des journalistes et qui a fait du principe de la liberté de la presse l'un des corollaires essentiels d'un système de bonne gouvernance, le Chef de l'Etat aspire par le biais des mesures successives en faveur des journalistes tunisiens à valoriser les professionnels du secteur et à diversifier les performances des médias, afin qu'ils soient l'expression fidèle des préoccupations de la communauté nationale et arabe, reflétant le pluralisme intellectuel et politique du pays. D' ailleurs, les récentes décisions prises, afin d'accorder de nouveaux avantages aux journalistes tunisiens, dans le but de faciliter l'accomplissement de leur mission, en l'occurrence des tarifs préférentiels des communications téléphoniques, des ordinateurs et du transport terrestre et aérien, en plus du soutien permanent au Fonds d'entraide entre les journalistes, reflètent la résolution au plus haut niveau à poursuivre l'élan de réforme et à conforter l'attention portée au secteur de l'information nationale, toutes composantes confondues, dans l'objectif d'en améliorer le contenu et de renforcer sa contribution à l'approfondissement de l'expérience démocratique pluraliste en Tunisie. Cette attention particulière et cette sollicitude constante visent donc à garantir aux journalistes les meilleures conditions pour l'accomplissement de leur mission et à conforter leur exercice libre et responsable de la profession, dans le cadre d'un paysage démocratique et pluraliste, sur la base du respect de la déontologie de la profession où l'acceptation de l'opinion contraire et la facilité d'accès aux sources d'information en garantissent la promotion, et ce, au bénéfice de l'intérêt supérieur de la patrie. A la faveur des acquis réalisés jusqu'à présent et de la volonté affichée dans le programme avant-gardiste et ambitieux du Président Ben Ali pour la prochaine étape, de promouvoir l'exercice journalistique, de consacrer davantage le pluralisme dans le paysage médiatique et de consolider les fondements de la liberté d'opinion, d'expression et d'édition, les journalistes tunisiens n'ont pas manqué à leur tour de se féliciter du contenu du volet réservé aux médias dans le programme présidentiel pour le prochain quinquennat. Un programme fondé sur des précédentes réalisations et sur une vision prospective clairvoyante et qui répond amplement aux aspirations et attentes de tous les professionnels dans le secteur afin de poser haut et fort les problèmes et préoccupations des Tunisiens.