Le grand intérêt réservé aux journalistes et au secteur de l'information traduit l'attention qu'accorde le Président Ben Ali aux préoccupations des professionnels du secteur et à leur rôle dans la consolidation du système démocratique et pluraliste, la consécration de la culture du dialogue et la diffusion des valeurs de la citoyenneté et de l'esprit d'initiative. Partant du principe que l'information libre et pluraliste est l'un des corollaires essentiels d'un système de bonne gouvernance, le Président Ben Ali, dès l'aube du Changement, a renforcé la liberté d'opinion et d'expression en Tunisie et son soutien renouvelé pour la promotion des médias s'illustre non seulement à travers l'amélioration des conditions des journalistes mais se reflète aussi de façon éloquente dans les mesures successives décidées en faveur du secteur. En effet, la première année du programme présidentiel pour le prochain quinquennat, fondée sur les précédentes réalisations et sur une vision prospective clairvoyante, est venue répondre aux aspirations et attentes de toutes les catégories et de tous acteurs du secteur, consolider ainsi l'œuvre de développement que le Chef de l'Etat conduit avec parfaite aptitude aspirant à la Tunisie d'accéder aux plus hauts rangs. C'est ainsi qu'au cours de l'année 2010 et à maintes reprises, le Chef de l'Etat a réservé une place de choix aux journalistes tunisiens dans ses discours. C'est un Président proche des journalistes, qui, à travers ses discours, réaffirme chaque fois sa volonté de promouvoir et de diversifier les performances des médias, afin qu'ils soient l'expression fidèle des préoccupations de la communauté nationale, reflétant le pluralisme intellectuel et politique d'une Tunisie qui surfe de succès en succès. Toujours fidèle à l'esprit de la Déclaration du 7-Novembre, l'artisan du Changement a démontré encore une fois son attachement à renforcer la liberté d'opinion et d'expression en Tunisie et à promouvoir la performance des médias dans le sens de l'instauration d'une information libre, loyale et fidèle à la patrie. D'ailleurs, les décisions prises cette année afin d'accorder de nouveaux avantages aux journalistes tunisiens, dans le but de faciliter l'accomplissement de leur mission, en l'occurrence des tarifs préférentiels des communications téléphoniques, des ordinateurs et du transport terrestre et aérien, en plus du soutien permanent au Fonds d'entraide entre les journalistes, reflètent la résolution au plus haut niveau à poursuivre l'élan de réforme et à conforter l'attention portée au secteur de l'information nationale, toutes composantes confondues, dans l'objectif d'en améliorer le contenu et de renforcer sa contribution à l'approfondissement de l'expérience démocratique pluraliste en Tunisie. Par ailleurs, cette année aura été marquée par la décision présidentielle d'organiser et de diffuser sur «Tunis 7» et la Radio nationale des rencontres périodiques entre les ministres et les partenaires concernés, dans un dialogue franc et ouvert, garantissant une information globale et précise, et traduisant le souci d'être à l'écoute des préoccupations des parties concernées dans les divers secteurs et de répondre à leurs interrogations. De plus, l'année 2010 aura été d'un bon cru pour le paysage médiatique tunisien qui s'est caractérisé par plus d'ouverture et un pluralisme plus accentué avec des journaux des partis d'opposition qui bénéficient d'une subvention annuelle. C'est dans cet esprit que le Président de la République a décidé cette année de relever de nouveau la subvention de l'Etat destinée aux partis politiques et à leur presse afin qu'ils remplissent leur rôle dans les meilleures conditions. Dans le même sillage, le secteur privé occupe désormais une place axiale dans le secteur médiatique. Il est propriétaire de la majorité des quotidiens et périodiques paraissant en Tunisie. Sa percée réussie, après l'ouverture en 2003 de l'espace audiovisuel en Tunisie, témoigne des orientations judicieuses tracées par le Président Ben Ali, depuis le lancement en 2005 d'Hannibal TV et de la chaîne à vocation maghrébine «Nessma TV», en mars 2009. Pour sa part, la télévision nationale est appelée, au cours de la période à venir, à passer au numérique terrestre de manière à ouvrir la voie à la création de nouvelles chaînes généralistes et spécialisées. Le secteur radiophonique n'est pas resté en rade et c'est ainsi qu'après le succès de la première station de radio privée «Mosaïque FM» et des radios «Jawhara FM», «Ezzitouna pour le Saint Coran», deux autres radios privées ont vu le jour à savoir «Shems FM» et «Express FM», spécialisée en économie. Concernant la presse écrite, plusieurs titres continuent de voir le jour. Notamment, deux nouveaux titres spécialisés dans le domaine de la santé. Pour sa part, la presse électronique occupe aussi une place axiale et n'évoluera plus dans le chaos puisque le Chef de l'Etat a assuré que «Dans le but d'accompagner l'évolution du secteur de la presse électronique sur le réseau Internet, nous veillerons à développer le cadre législatif de la presse électronique d'une manière qui soit compatible avec ses spécificités et qui permette d'en assurer le développement optimal». Désormais, partout dans le pays, le Tunisien dispose du libre accès aux réseaux Internet, aux chaînes de Télévision satellitaire ainsi qu'aux journaux et revues étrangers. D'ailleurs, dans le même sillage, le Chef de l'Etat a ordonné dans son discours à l'occasion de la célébration du 23e anniversaire du Changement, le 7 novembre dernier, le renforcement des compétences du Conseil supérieur de la communication, de manière à lui permettre de «veiller à garantir la compétition loyale entre les différentes composantes du paysage médiatique et de la communication». Il a également donné ses instructions afin d'élargir la composition du Conseil de la communication et de le renforcer par la présence de la femme et des partis représentés à la Chambre des Députés, et de lui adjoindre un représentant du Parlement des jeunes. Afin de doter le secteur de l'audiovisuel d'un outil d'une importance considérable, il a aussi ordonné la mise en place d'un cadre réglementaire pour l'exercice de l'activité d'audimétrie. Le Chef de l'Etat a par ailleurs appelé à élargir davantage les espaces consacrés à l'information associative dans les émissions de radio et de télévision, afin de rapprocher cette activité de l'opinion publique, d'en informer le citoyen et d'élargir les espaces de débat qui lui sont consacrés. Il a aussi ordonné la création d'une structure spécialisée au sein du ministère de la Communication et en coordination avec l'Office des Tunisiens à l'étranger. Et afin de motiver les jeunes talents prometteurs dans les divers domaines de l'information et de la communication, le Chef de l'Etat a annoncé l'institution du «Prix du meilleur article de presse sur la jeunesse», dans le cadre du Prix Hédi Laâbidi récompensant chaque année la meilleure production journalistique. En cette année faste en mesures et décisions en faveur des journalistes et des médias, le Président Ben Ali fut le récipiendaire de l'écusson de la Fédération des journalistes arabes. Hormis le fait qu'il s'agit sans doute de la plus prestigieuse distinction médiatique arabe, cet écusson met à l'honneur un Chef d'Etat dont l'engagement en faveur de la liberté de la presse n'est plus à démontrer et qui ne cesse de soutenir les professionnels des médias et d'explorer avec eux tous les moyens de faire mieux respecter les principes qui fondent ce pilier de la démocratie. A la faveur des acquis réalisés jusqu'à présent et de la volonté affichée dans le programme avant-gardiste et ambitieux du Président Ben Ali pour la prochaine étape, de promouvoir l'exercice journalistique, de consacrer davantage le pluralisme dans le paysage médiatique et de consolider les fondements de la liberté d'opinion, d'expression et d'édition, les journalistes tunisiens n'ont pas manqué à leur tour de se féliciter du contenu du volet réservé aux médias dans le programme présidentiel pour le prochain quinquennat. En effet, partant du principe qu'une presse libre est une condition sine qua non de la démocratie, le Chef de l'Etat a toujours considéré que tout recul de la liberté de la presse est un recul de la démocratie elle-même. C'est pourquoi, sous son impulsion, le secteur médiatique ne cesse de connaître de nouveaux jalons sur la voie de la promotion de l'information et de l'amélioration des conditions des professionnels du secteur.