Gaudio en 2009, Acasuso en 2010, l'Open est une affaire d'Argentins Rideau. L'Open de Tunis s'est achevé, hier, dans les meilleures conditions. Franchement, nous avons eu peur quand le ciel s'est gonflé de nuages, que les premières gouttes ont commencé à tomber et que la pluie s'est déchaînée sur la capitale. En un laps de temps, le court où les finalistes de la 10e édition se donnaient la réplique, l'Allemand Brands et l'Argentin Acasuso, fut vite recouvert. Les nombreux spectateurs ont couru vers l'abri le plus proche. Nous pensions que la fête allait être gâchée. Heureusement, le ciel, plus clément, a redonné le sourire aux organisateurs. La pluie cessant, la finale a repris son cours. Le public est revenu en force, admirant ces deux athlètes face à face. Il faut dire que Brands et Acasuso ont étalé une force de caractère sans pareille durant tout le tournoi. Ils méritaient d'être là à se disputer l'ultime étape du tournoi. Les spectateurs étaient partagés. Il y avait les inconditionnels de Brands face à ceux d'Acasuso. Le spectacle gagnait en vivacité. Au fil des minutes et des jeux, l'Argentin se démarquait et creusait l'écart au bonheur de ses fans. L'Open vivait des moments magiques. On en redemande franchement. Les responsables de l'organisation, Messieurs Mongi Bouhlila et Rachid Nafti, étaient heureux de recevoir un hôte de qualité, M. Samir Laâbidi, ministre de la Jeunesse, des Sports et de l'Education physique, venu s'associer à la fête annuelle du tennis. Tout comme M. Mehrez Boussayène, le président de la fédération. Un air de gaieté planait sur le court central et dans les allées du Tennis Club. L'Argentin José Acasuso a finalement eu le dernier mot. Et ce n'était que justice. Brands ne pouvait répliquer aux coups droits de son adversaire. La logique a prévalu. Acasuso, impérial, a mérité la victoire. Il succède ainsi à son compatriote Gaston Norberto Gaudio. L'école argentine est la meilleure. Qu'en sera-t-il l'année prochaine ? Nul ne peut le prédire. A moins qu'un autre Argentin ne débarque à l'Open et n'y inscrive son nom en lettres d'or.