Retour de situation et match d'appui Le verdict final n'est pas tombé. Le Club Sfaxien en a décidé autrement. Sa belle réaction a brouillé les cartes de son opposant l'ESS, victorieux à aller. Un match d'appui s'impose et on devrait patienter jusqu'à demain soir pour connaître le sort de la consécration. Le match retour de la finale a été à sens unique. On s'attendait pourtant à un choc plus disputé. Privé des services de son contreur central Bilel Ben Hssine, blessé, et avec une formation nettement homogène, le CSSfaxien a bien fait le travail. Le style sfaxien, sa façon de passer à l'offensive sous l'impulsion du légendaire passeur Samir Sellami, sa vitesse et son rythme sur le terrain ont permis à l'équipe sfaxienne de décrocher une victoire en trois sets d'affilée : 25-21, 28-26 et 25-22. Le tout en soixante- dix minutes. Pourtant les Clubistes affichaient une certaine méfiance au début de la rencontre pour connaître la valeur de leurs adversaires . «L'Etoile constitue un mélange de joueurs expérimentés et de jeunes talents qui se distinguent par leur constante mobilité et leur anticipation. Nous devons particulièrement faire attention à leur service et être rapides en couverture et au contre. Trois secteurs qui constituent les armes de l'ESS», explique le capitaine sfaxien Samir Sellami. De la joie à la déception Les locaux expriment une joie bien compréhensible pour avoir développé un volley-ball de qualité avec un cocktail explosif de puissance et d'efficacité. «Oui, nous avons livré une bonne prestation. La tactique fut réellement parfaite. Les changements opérés en second set, le plus emballant, nous ont été d'un grand apport pour renverser le cours des choses en notre faveur, alors que l'adversaire menait 20-15. Le duo Saddam Ben Daoued-Slim Chkili a bien tenu son rôle mais il faut garder les pieds sur terre et essayer de corriger les quelques lacunes parues, surtout au niveau de la couverture défensive», conclut Sellami. Dans le clan de l'ESS, on avait du mal à cacher la déception et on cherchait des explications à la défaite. L'attaquant étoilé Marouène Garci reconnaissait la logique du faux pas mais admettait mal la sécheresse du score : «L'adversaire a mieux joué, car il n'a jamais eu à subir cette pression énorme qui nous a paralysés. Nous sommes passés à côté de cette rencontre, mais nous ne méritions pas de perdre aussi sévèrement. Tournons à présent nos regards vers le rendez-vous décisif du samedi». L'EST termine troisième Tout comme le match aller, l'Espérance de Tunisie a dominé le match retour qui l'a opposée à Kélibia face au COK pour l'emporter sur un score sans appel. L'EST se contente ainsi de la troisième place du classement final de la compétition nationale.