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«Nous demandons à être présents au sein de la direction du Parti républicain» Mohamed Hamdi, chef du groupe parlementaire du PDP au sein de la Constituante
A la question de savoir pourquoi 9 constituants du Parti démocratique progressiste ont décidé de geler leurs activités au sein du Parti républicain (né de la fusion, dimanche 8 avril 2012, du PDP, d'Afek Tounès et du Parti républicain ainsi que d'autres formations politiques), Mohamed Hamdi, chef du groupe parlementaire PDP à la Constituante et porte-parole des contestataires, estime que «l'ambiance dans laquelle s'est déroulée le cinquième et dernier congrès du PDP à Sousse n'était pas saine et le climat était tendu, notamment pour ce qui est de l'élection des responsables PDP qui allaient figurer dans la direction du nouveau parti. L'opération électorale s'est déroulée dans une atmosphère anticonsensuelle et d'exclusion pour la simple raison que nous avons appelé à rectifier la ligne politique du parti et à dépasser les erreurs commises qui nous ont valu la défaite aux élections du 23 octobre 2011». «Bien que l'opération électorale du comité central ait été reprise à notre demande suite à la violation des règles que nous avons dénoncée à temps, la composition du comité central reste déséquilibrée puisque plus de 80 membres représentent la capitale et le Sahel alors que les régions intérieures du pays sont sous-représentées ou pas représentées du tout», poursuit-il encore. A propos du dialogue qui n'a jamais été rompu avec la direction du Parti républicain et des tentatives de réconciliation afin que les constituants mécontents retournent au bercail, Mohamed Hamdi révèle : «Oui, nous avons rencontré nos camarades au PDP et nous avons discuté des meilleurs moyens à adopter en vue de surmonter les conflits qui nous opposent. Nous avons exprimé notre conviction que le différend est politique et qu'il ne peut être résolu par le biais de la satisfaction ou de la réalisation des désirs des uns ou des demandes des autres. Nous avons demandé à ce que le Parti républicain reconnaisse notre existence en tant qu'aile réformatrice en son sein et à ce qu'une formule soit trouvée pour assurer notre présence au sein des structures de la direction du nouveau parti». Quant à la fusion avec «la Voie démocratique et sociale» qui semble traîner alors qu'on croyait que l'affaire était réglée, Mohamed Hamdi fait remarquer que le groupe des constituants PDP au nom desquels il parle (9 membres dont deux anciens qui appartiennent à la direction d'avant la révolution et sept nouveaux ayant rejoint le parti après le 14-Janvier) «n'est pas contre la fusion avec d'autres partis qui partagent nos principes et valeurs mais nous considérons que l'opération doit se dérouler dans la transparence, la clarté et la concertation et la participation des différentes structures du parti. Nous sommes d'avis, également, que la course à la fusion ne doit pas être comprise comme une tentative d'escamoter les problèmes intérieurs de chaque parti».