• Restructuration des instruments de la politique active de l'emploi selon les orientations suivantes : – Regrouper les programmes de l'emploi tout en simplifiant leurs procédures. – Lier l'adaptation et la reconversion des bénéficiaires des programmes de l'emploi à l'insertion au sein des entreprises, avec la prise en charge de l'Etat du coût de l'adaptation nécessaire. – Amener les entreprises à insérer le plus grand nombre de bénéficiaires en tenant compte de la réalité du tissu économique et la capacité d'encadrement au sein des entreprises. – Augmenter les indemnités octroyées aux bénéficiaires des programmes de l'emploi parmi les diplômés du supérieur. – Renforcer les attributions conférées aux régions dans la conception et la mise en œuvre des programmes de l'emploi dans le cadre de contrats-programmes annuels signés avec les conseils régionaux. – Instaurer un traitement spécifique pour les diplômés du supérieur au chômage de longue durée. Cette restructuration vise à couvrir toutes les catégories des demandeurs d'emploi : – Les diplômés de l'enseignement supérieur rencontrant des difficultés particulières d'insertion. – Les diplômés de l'enseignement supérieur au chômage de longue durée. – Les demandeurs d'emploi non diplômés du supérieur. – Les licenciés, notamment pour des raisons économiques. – Les personnes voulant s'installer pour leur propre compte. • Instauration d'un programme spécifique au profit des diplômés de l'enseignement supérieur au chômage de longue durée : Ce programme favorise l'insertion des diplômés de l'enseignement supérieur au chômage de longue durée, à travers une formation complémentaire au sein des entreprises du secteur privé, à condition que cette formation aboutisse à l'insertion. • Modernisation du rendement des services des bureaux d'emploi et rapprochement de leurs prestations des demandeurs d'emploi et des entreprises : Les actions suivantes sont déjà engagées : – Création d'un centre d'appels sous le numéro 1822 fournissant des services de consulting et d'orientation professionnelle. – Mise en place de bureaux d'emploi mobiles dans les délégations qui ne sont pas couvertes par le réseau des bureaux d'emploi et de travail indépendant, sachant que ce réseau regroupe 82 «bureaux d'emploi» répartis sur tous les gouvernorats de la République et 9 «espaces-entreprendre». • Instauration de la démarche-qualité pour les services de l'Agence nationale de l'emploi et du travail indépendant à travers : – L'organisation de rencontres mensuelles et systématiques avec les demandeurs d'emploi pour les aider à s'insérer soit dans un emploi salarié ou indépendant. – Le soutien des demandeurs d'emploi lors de la conception de leurs projets professionnels. – La formation du demandeur d'emploi dans les techniques de recherche d'emploi ainsi que dans la rédaction de son curriculum vitae. – La préparation du demandeur d'emploi à franchir les tests d'entretien de recrutement. – L'accompagnement du futur promoteur dans les différentes phases de création de son projet. Le promoteur bénéficie aussi d'un encadrement pendant deux années après la mise en œuvre de son projet. – Le suivi des bénéficiaires des programmes d'emploi et l'incitation des entreprises à l'encadrement. – L'appui aux entreprises en difficultés économiques, afin de maintenir les postes d'emploi existants, et ce, à travers une complémentarité entre les services d'emploi et la formation continue. – Le diagnostic des besoins du marché de l'emploi en métiers et compétences. (Source : ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi)