«La Tunisie post-révolution œuvre pour la protection des droits de l'Homme et le développement des institutions opérant dans ce domaine à travers la réforme du système judiciaire, la création d'un ministère des Droits de l'Homme, la consolidation du rôle du comité supérieur des droits de l'Homme et des libertés fondamentales ainsi que la réforme du système sécuritaire», a indiqué hier, à Genève, le ministre des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle Samir Dilou. Il a rappelé, à l'occasion de la présentation du deuxième rapport national périodique sur les droits de l'Homme devant le Conseil des droits de l'Homme relevant des Nations unies, les mesures décidées après la révolution pour consacrer les valeurs et principes de liberté, de dignité et des droits humains. Il a, en outre, affirmé l'engagement de la Tunisie à poursuivre les réformes sur la voie du renforcement des droits civils et politiques (liberté d'expression, droits des détenus, liberté de constituer des partis et des associations, lutte contre la torture), soulignant que de nombreux acquis ont été réalisés en matière des droits économiques et sociaux (liberté syndicale, droits de la femme, de l'enfant et des handicapés, développement des zones démunies). Le ministre a, également, passé en revue les recommandations de la société civile tunisienne portant, notamment, sur l'élaboration d'une Constitution qui consacre le respect des droits de l'Homme, la parité et l'égalité des genres, la suprématie des législations internationales, la liberté d'expression et l'indépendance de la justice.