La tutelle a désigné un bureau provisoire composé des personnes écartées par le Cnas?! L'improvisation semble dominer la marge de manœuvre du ministère de la Jeunesse et des Sports. L'autorité de tutelle n'est pas à ses premières dérives depuis quelque temps. En effet, après la dissolution du bureau fédéral de la Fédération tunisienne d'athlétisme sans mobile apparent (le Cnot y est pour quelque chose), c'est au tour de la Fédération tunisienne de karaté d'être touchée par les décisions contradictoires de certains responsables du ministère qui croient pouvoir décider du sort du karaté tunisien, pourtant suffisamment majeur et averti, pour se prendre en charge, et ce, de l'avis même de tous les observateurs du Cnas, du Cnot et des spécialistes. Après le départ d'une sélection tunisienne de karaté en Turquie pour participer à un tournoi quelconque de clubs, après avoir eu l'accord de Snoussi, ce dernier a voulu sauver la face en induisant en erreur Tarek Dhiab, en lui présentant une liste de personnes pour composer un bureau provisoire, en attendant l'aval du Cnot sur la légitimité de la liste de Hannabal Jegham. On reprend les mêmes et on recommence!? Devant cette situation ambiguë entre la DTN de la FTK, le voyage inutile de la sélection, Snoussi a voulu sauver la face en instituant ce bureau provisoire composé des membres suivants: Mongi Boularès (président), Hosni Korbi, Rim Sioud, Atef Ben Kamel, Imed Saïdya et Souhaiel Boulaya. Nous n'avons aucun problème avec ces membres, seulement, ils étaient dans la liste de Mounir Maâroufi qui a été écartée sur la triple décision du Cnas, du Cnot et de la justice. On se demande encore une fois pourquoi cette désignation a été prise samedi après-midi. Après cette décision-mascarade, on se demande à quel jeu jouent Snoussi et consorts. Il a réussi à passer outre des décisions du Cnas, et du Cnot. Du jamais vu ! La loi est bel et bien bafouée. Il est bon de savoir que le règlement veut que le 2e aux dernières élections de la FTK soit investi des charges fédérales après l'élimination de la liste de Mounir Maâroufi suite aux 22 irrégularités observées. Mais le comble, la tutelle a nommé des personnes de cette liste. Pourquoi les responsables du ministère n'ont-t-il pas relevé cette gaffe qui va encore secouer notre karaté? La faute incombe à qui? Nous sommes convaincus que le directeur général des sports par intérim est pour quelque chose dans cette mascarade. Snoussi : l'homme de Slama et Chiboub? On se demande aussi pourquoi les règlements généreux de la FTK ne stipulent pas une autre assemblée générale élective (voir règlement n° 66). La haute commission chargée des élections devra intervenir rapidement pour remédier au dérapage de Snoussi, désigné avant la révolution par Abdelhamid Slama et Slim Chiboub. Encore une fois, la tutelle n'est pas responsable de cette lacune, c'est pour cette raison que Tarek Dhiab et son staff doivent rouvrir encore le dossier avec la collaboration du Cnas et du Cnot.