Alors que le bureau de la FTK est dissous, la tutelle permet à une sélection de se déplacer en Turquie... La légalité veut que le deuxième aux dernières élections de la Fédération tunisienne de karaté soit investi des charges fédérales après l'élimination de la liste Mounir Maâroufi suite aux nombreuses irrégularités observées. C'est sans doute une première qui fera date. Le mérite revient au comité d'arbitrage sportif (Cnas), au ministère de la Jeunesse et des Sports et bien sûr au Cnot qui ont dissous tout le bureau fédéral de la FTK. La légalité a triomphé. Seulement, il existe à la tutelle une direction d'élite guidée par un certain Abdelmajid Snoussi (directeur général des sports par intérim) qui n'a pas suivi la décision du Cnas et du Cnot. Il a oublié que la Tunisie est un pays de droit. Snoussi aurait dû se féliciter pour cette éclatante démonstration de respect de la loi. Le directeur général des sports par intérim a fait des dérapages inquiétantes : – Il a désigné le DTN Saïd comme le premier responsable de la FTK alors qu'elle est dissoute. – Snoussi s'est permis de préparer une liste de cinq personnes pour un bureau provisoire, alors que la 2e liste est gagnante. – 3e dérapage du directeur général des sports : il a permis à une sélection de se déplacer en Turquie pour prendre part à un tournoi des clubs, alors que les trois meilleurs éléments sont restés à Tunis : Douha Ben Othmane, Faten Aissa et Boutheïna Hasnaoui. On a compris que Snoussi est contre la décision du Cnas. Avec ces dérapages et cette mascarade au sein de la tutelle, Tarek Dhiab doit faire son enquête contre les dépassements orthodoxes d'un certain Snoussi, directeur par intérim au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports.