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Une chute vertigineuse
Stade Tunisien
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 06 - 2012

Le Club du Bardo n'en finit pas de plonger sous l'œil passif de ses actuels dirigeants
Sans la victoire sur tapis vert sur le Club Africain, le Stade Tunisien serait, aujourd'hui, avec 22 points, à la hauteur de Hammam-Sousse, avec seulement trois points sur le premier relégable, deux sur le second et un seul point sur le troisième.
Cette victoire sur tapis vert ne peut en tout cas pas occulter le bilan calamiteux d'une équipe dirigeante, d'un groupe de joueurs et de deux entraîneurs successifs : Nabil Kouki qui a pris la poudre d'escampette et Khaled Ben Sassi qui a débarqué le 3 avril dernier, à la veille de la 14e journée.
Toujours sans la victoire sur tapis vert aux dépens du Club Africain, le Stade du Bardo n'aura remporté que 5 victoires. Trois pour le compte de Nabil Kouki et deux seulement pour Khaled Ben Sassi qui se retrouve, à la veille du match face au CAB avec 5 défaites, 3 nuls et seulement deux victoires.
Impopularité et impuissance
Après avoir manifesté à plusieurs reprises leur colère et leur désespoir, de guerre lasse, les quelques supporters qui restent de ce club autrefois prestigieux ont fini par se disperser. Ils cèdent la place à un bureau directeur qui a battu des records d'impopularité et d'impuissance, qui a réduit le club de Diwa, Moheddine et Abdelwahab Lahmar à un vulgaire club de quartier, qui ne doit son salut qu'à une victoire sur tapis vert sur le Club Africain pour se maintenir parmi l'élite et repartir pour une énième saison calamiteuse. Le pire dans tout cela ? Aucun bilan, aucun mea culpa. Comme si de rien n'était, le bureau directeur parle du maintien de l'entraîneur, de son propre maintien et de préparer la nouvelle saison. En oubliant au passage deux choses essentielles : le Stade Tunisien ne s'est pas sorti d'affaire et joue encore pour assurer le maintien (il reste encore 7 journées et 21 points à distribuer).
La deuxième chose, c'est qu'on ne peut pas construire sur des ruines. Car, c'est bien de ça qu'il s'agit : du grand Stade Tunisien d'après-l'Indépendance, il ne reste plus qu'un champ de ruine. Pas par le fait d'un quelconque ennemi venu de l'extérieur, mais par celui d'enfants ou pseudo-enfants du club.
A travers sa visite au Complexe sportif croulant du Bardo, Tarek Dhiab fera sa part de ministre et accélérera le projet rêvé par des générations de Stadistes. Mais l'actuel ministre de la Jeunesse ne pourra rien face à la déchéance d'un des plus grands clubs tunisiens.
Nous sommes désolés de le constater. Mais l'actuel bureau a tout faux et nous avons la nette impression qu'il n'a ni l'intention et encore moins les moyens de rectifier le tir. Pour preuve, cette politique de l'autruche observée tout au long de la saison, aggravée par quelques choix techniques maintenus en dépit et contre tous et qui ont fini par valoir au Stade Tunisien la place qu'il occupe aujourd'hui.
Plus rien à vendre !
Autre tendance fâcheuse : cette fatalité qui veut que le Stade Tunisien continue à céder ses meilleurs joueurs pour recruter d'autres limités, pour ne pas dire médiocres. Avec pour double constat que le club ne s'enrichit pas en vendant, mais s'appauvrit chaque saison davantage sur le plan technique. Cela sans rien voir venir derrière dans un club qui a longtemps bâti sa réputation sur la formation des jeunes... Alors, quand on lit sur les journaux que l'entraîneur et le club sont partis à la recherche de recrutements et nouveaux joueurs, cela nous laisse un peu perplexes. Car le constat, le vrai, aujourd'hui, c'est que le Club du Bardo n'a plus rien à vendre et n'a plus les moyens d'acheter. Plus rien après le départ de Iheb Msakni, Rami Jeridi et maintenant Seïfallah Hosni.
Cela pour dire que l'état des lieux est alarmant.
Aux dernières nouvelles, Kamel Senoussi, Anis Ben Mime et Lassaâd Mghirbi parlent d'une démission dans deux semaines, même si nous doutons un peu de leurs intentions. C'est qu'un match gagné sur tapis vert ou un point peu glorieux ramassé à Gafsa pourraient très bien leur faire changer d'avis. Qu'ils sachent que la question n'est pas vraiment là. La question, la vraie, n'est pas une affaire de personnes mais de la survie d'un club. Et au train où vont les choses, le Stade Tunisien évitera peut-être la relégation cette saison. Mais celle-ci arrivera tôt ou tard...


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