Les relations privilégiées entre la Tunisie et l'Algérie et la volonté de les élever aux plus hauts niveaux dans différents domaines, étaient au cœur des entretiens qu'a eus le ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, depuis lundi avec des membres du gouvernement algérien. Ces rencontres ont eu lieu en marge de la participation de M. Abdessalem à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union du Maghreb arabe (UMA), tenue à Alger, le 9 juillet, et consacrée à l'examen de la situation sécuritaire dans la région. L'accent a été mis au cours de ces entretiens, notamment avec le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci et le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, «sur l'importance de la coordination et de la concertation continues sur les moyens de développer les relations bilatérales et la coopération stratégique au service des intérêts communs des deux peuples frères et du renforcement du processus maghrébin sur la voie de la complémentarité et de l'intégration». Selon un communiqué du ministère publié hier, ces entretiens ont permis également d'évoquer «des questions régionales d'intérêt commun et les principaux défis rencontrés dans la région maghrébine». Les responsables algériens ont, à cette occasion, insisté sur la particularité qui caractérise les relations tuniso-algériennes et sur la ferme volonté politique des autorités algériennes de consolider les relations bilatérales et d'édifier un partenariat actif dans «le cadre du consensus, de la concertation et de la complémentarité entre les deux pays», souligne t-on de même source. L'accent a été mis, en outre, sur la nécessité d'organiser les rencontres prévues au niveau des commissions sectorielles communes comme convenu lors de la 16e session de suivi qui a eu lieu en avril 2012 en Algérie, en prévision de la 19e session de la grande commission mixte qui se tiendra à Tunis avant la fin de l'année en cours.