Après 9 éditions de présidence et de bénévolat (de 2003 à 2011), le Dr Hichem Ben Saïd a tiré sa révérence et a passé le témoin à M. Rafik Gharbi, un professeur universitaire de physique-chimie et chercheur en musique, pour diriger la plus ancienne manifestation culturelle estivale du pays. Le nouveau directeur, au début de son point de presse, s'est dit être fier d'assumer cette lourde responsabilité et nourrir beaucoup d'ambition pour apporter une nouvelle touche et une autre conception à cette traditionnelle manifestation d'été. Abordant par la suite la programmation conçue et choisie pour cette 54e édition, M. Gharbi a tenu à souligner que la coïncidence du mois du Ramadan avec la date habituelle du festival international a poussé le comité d'organisation à opter pour l'intersection avec le festival ramadanesque de la Médina : «Ce programme est l'œuvre d'une concertation collective entre les différents membres du comité élargi du festival. Nous avons travaillé en parfaite symbiose pour répondre à tous les goûts et à toutes les catégories d'âges», a-t-il fait savoir. «C'est une programmation variée et colorée qui comporte 21 spectacles au total et qui se tiendra du 24 juillet au 16 août. Comme d'habitude, la part du lion revient à la musique avec 11 soirées. Les mélomanes auront du plaisir à savourer les récitals de ténors de la chanson tunisienne, à l'instar de Lotfi Bouchnaq et de Zied Gharsa. Un hommage sera rendu à la grande diva, récemment disparue, Warda. L'honneur de la soirée d'ouverture reviendra à la cantatrice Nawal Ghachem. L'Egypte sera représentée par la nouvelle star qui monte Amel Maher. Les fans du 4e art auront droit à trois représentations avec en point de mire le one man schow de Lotfi Abdelli. Le malouf sera dignement honoré avec quatre spectacles au programme. La musique soufie nous viendra, elle, du Pakistan et de Libye. Les passionnés du 7e art ne seront pas oubliés avec une soirée grand écran», a-t-il ajouté. Pour clore ce point de presse, le nouveau directeur a rappelé les limites des moyens matériels du Festival international de la ville de Sousse : «Notre festival continue à vivoter grâce à la subvention du ministère de tutelle et aux dons de ses amis», a-t-il précisé.