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Bientôt un satellite tunisien pour une autonomie scientifique de la région arabo-musulmane Conférence de presse du savant tunisien de la Nasa, Mohamed Lawcet Ayari
Lors d'une conférence de presse tenue, hier, à la Cité des Sciences à Tunis, le savant tunisien et expert auprès de l'agence spatiale américaine (Nasa), Mohamed Lawcet Ayari a indiqué qu'il entreprend prochainement la création d'un satellite tunisien pour l'exploration de l'espace et l'observation du Croissant du mois de Ramadan. Ce satellite de production tunisienne permettra de résoudre les difficultés relatives au repérage du Croissant, pour finalement pouvoir l'observer à partir de l'espace, à une altitude de 10.000 mètres. Le savant tunisien de la Nasa a également fait remarquer que ce grand projet technologique permettra à la région arabe de se doter d'une autonomie scientifique pour le progrès social et économique. Croyant fermement à son œuvre, Dr Ayari a laissé entendre au fil de son intervention que ce projet verra prochainement le jour, même s'il serait contraint à le financer par ses propres moyens : «Je compte bien sur la compréhension et le soutien des pouvoirs politiques et économiques de la région arabo-musulmane pour lancer ce projet sur des bases solides et fiables. Toutefois, en cas d'abstention de leur part, je n'hésiterai point à le financer par mes propres moyens — aussi limités soient-ils — dans l'objectif de servir au mieux l'intérêt supérieur de mon pays et de la nation arabo-musulmane». Dans la même perspective, le savant tunisien de la Nasa a fait observer que la planète des bipèdes est de plus en plus polluée et affectée par les déchets dégagés par les volcans, les tremblements de terre et les tempêtes sahariennes. D'où la nécessité de trouver ou de créer de nouveaux moyens pour l'observation du Croissant de Ramadan : «Je suis en train de travailler sur une nouvelle méthode consistant à observer le Croissant par le biais d'un lazer, grâce à un miroir installé sur la lune. Cette méthode nous permettra de ramener le croissant de la lune à la terre». Abondant dans le même sens, Dr Ayari a réaffirmé encore une fois qu'il n'est point de progrès socioéconomique pour les peuples sans avancée scientifique assistée par la volonté politique. De ce point de vue, il appelle à conjuguer les efforts afin d'aboutir à l'élaboration d'un système de développement scientifique réunissant les secteurs public et privé et l'université. «L'Etat ne peut pas tout faire, il lui faut le soutien du secteur privé et l'expertise de l'université et des chercheurs scientifiques pour la préparation de nouvelles générations aptes à relever les défis qui s'imposent sur les plan astronomique, environnemental, écologique, social et économique».