Le chef du gouvernement provisoire, Hamadi Jebali, a examiné, hier, avec le président du Haut comité de contrôle administratif et financier (Hccaf), Ghazi Jeribi le processus de réforme du système de contrôle administratif et financier et les moyens d'en améliorer les performances. A l'issue de l'entretien, Jeribi a déclaré que la loi organisant le Hccaf n'est pas outillée de mécanismes permettant de déférer les contrevenants à la justice ou à la cour de discipline financière pour fautes de gestion, précisant que «ces bavures ont favorisé la multiplication des dépassements, notamment après la révolution». Un projet de réforme de la loi organisant le fonctionnement du Haut comité de contrôle administratif et financier, a-t-il confié, a été élaboré en collaboration avec l'Association tunisienne des contrôleurs publics et plusieurs intervenants du secteur. Ce projet, a-t-il relevé, doit conférer l'efficacité requise aux structures de contrôle, à travers le renforcement des ressources humaines et matérielles, la mise en place de mécanismes de collecte de données et l'évaluation des performances des entreprises ainsi que des activités et projets de l'Etat. Il s'agit également, a-t-il ajouté, d'élaborer des études de gestion et d'évaluer le travail de l'administration et des institutions publiques.
