Wolinski à Gammarth George Wolinski, le célèbre dessinateur humoriste auquel la Bibliothèque nationale française vient de consacrer un superbe hommage, et qui vient d'éditer un nouveau livre, est venu se reposer d'une saison frénétique en Tunisie où il est né. On l'a vu sur les plages de Gammarth, mais aussi au cœur de Tunis, à la recherche de ses souvenirs. Sa famille, rappelons le, gérait le mythique «Chez les Nègres», que tous les lycéens connaissent. Il a promis de revenir très vite. Le temps des méduses Il est encore un peu tôt pour voir apparaître les colonies de méduses, les grosses bleues, gélatineuses, et les petites, hérissées en couronnes, et particulièrement méchantes. Celles que l'on a vues apparaître dans une petite crique rocheuse de Mahdia, et nulle part ailleurs, sont cependant particulières : elles sont petites, à pois, venimeuses comme toute méduse qui se respecte, et invisible ailleurs dans toute la Méditerranée, d'après les spécialistes océanographes dubitatifs. Pas de panique, cependant, elles sont, pour le moment totalement circonscrites dans cette petite crique accueillante, devant une grotte, et semblent n'avoir guère envie d'aller voir, et piquer ailleurs. Raja Farhat à Mahdia Après sa prestation à Monastir, on croit savoir que Raja Farhat a été invité à se produire à Mahdia le 17 août prochain. Prix de la fondation Crans Montana Après Yasser Arafat, l'Abbé Pierre, Abdelaziz Boutaflika, Lolowah Al Faysal Ibn Abdelaziz Al Saoud, Irina Bokowa, Tahar Ben Jelloun, c'est à Mohamed Al Aziz Ben Achour que le Forum Crans Montana, réuni pour sa 23e session à Baku, en Azerbaïdjan, a remis le prix de sa Fondation. Décerné depuis 1989, ce prix a pour ambition de réunir des hommes et des femmes issus de tous les domaines de la responsabilité sociétale, qui luttent pour le respect des valeurs fondamentales, et le désir ardent de créer un monde meilleur. Rumeurs dans le monde de la banque On croit savoir que dès la rentrée prochaine, la Banque de Tunisie mettra sur le marché financier 13% de son capital. Les candidats auraient déjà fait preuve d'un intérêt certain. On parle d'une banque d'affaire tunisienne, d'une banque française, et d'un groupe qatari. Boutros Ghali évoque Bourguiba Boutros Ghali, qui refuse obstinément toute interview en ce moment, s'est cependant laissé à évoquer ses souvenirs de Bourguiba : «Je l'ai connu au Caire, j'étais à l'époque jeune professeur à l'université. J'ai d'ailleurs également rencontré Ben Youssef avec qui il était en conflit. Et puis je suis venu en Tunisie, à Mahdia plus précisément il y a peu de temps, pour assister au mariage d'amis proches.» Quant à la situation actuelle, toujours en refusant une déclaration officielle, il commente devant un public ami : «Nous entrons dans une période crépusculaire qui va durer quatre à cinq ans. Après, il faudra reconstruire tout ce qui a été détruit. Le problème, mais aussi la solution, et l'espoir, c'est la mondialisation. Car si le repli identitaire et le rejet des autres concernent aujourd'hui l'Occident, il faut savoir que la Corée est bien plus avancée, technologiquement que la France». Mers phéniciennes Maîtres des routes de la mer, les Phéniciens, audacieux navigateurs, ont été les premiers à établir le dialogue et les échanges nord-sud dont on parle tant aujourd'hui. La ligue des cités cananéennes, phéniciennes et puniques, dont font partie de nombreuses cités tunisiennes, lance un projet intitulé «Mers phéniciennes». Il s'agit d'organiser des régates de trirèmes et de bateaux de tradition. Deux bateaux phéniciens sont déjà opérationnels, deux autres trirèmes sont en cours de construction. De nombreuses manifestations touristiques et culturelles seront organisées dans les différents ports de la Ligue à l'arrivée des bateaux. Pour ce projet, la Ligue bénéficie du soutien de l'Unesco, de l'UPM, de l'Université euro-méditerranéenne, et des municipalités des cités appartenant à la Ligue.