En attendant l'A.G. élective, notre karaté navigue à vue. Le 12 janvier 2012 est devenu une date historique pour le karaté tunisien après le départ de Béchir Chérif. 14 ans durant, ce dernier a fait main basse sur le karaté tunisien. Il y a eu ensuite des élections du bureau directeur de la Fédération tunisienne de karaté avec les résultats suivants : - 1ère place : la liste de Mounir Maâroufi (135 voix) - 2e place : la liste de Hannibal Jegham (122 voix) - 3e place : la liste de Khémaiss Kassem (43 voix) Après les résultats, Hannibal Jegham a introduit un recours auprès du Cnas pour faux, usage de faux et falsification de documents officiels. Le 26 mai 2012, l'appel est passé avec à la clé un verdict final et irrévocable du Cnas. La même sentence arbitrale déclare nuls et non avenus les effets juridiques d'une telle décision et confirme l'irrecevabilité de la liste de Mounir Maâroufi, rejette le recours intenté avec renvoi du dossier aux structures compétentes. Dans ce nouveau cas de jurisprudence, les structures compétentes auprès du Cnot, décideront éventuellement : 1- Soit du passage de la liste arrivée à la seconde place. 2- Soit de nouvelles élections pour départager les deux listes restantes. Face à ce vide juridique et institutionnel, un comité provisoire a été installé avec 6 membres écartés par le Cnas. Ce qui place ce comité dans l'illégalité. La WKF a déjà saisi la tutelle pour lui signifier que cette situation privera les karatékas tunisien de la participation aux prochaines compétitions africaines et mondiales. On attend une réaction de celle-ci cette semaine... Karray BRADAI