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Quand les facteurs conjoncturels fragilisent l'entreprise
Secteur productif
Publié dans La Presse de Tunisie le 30 - 08 - 2012

Les chefs d'entreprise sont appelés à opter pour d'autres pistes pour sauver leurs unités de production en adoptant de nouvelles méthodes de travail adaptées à la nouvelle donne
Plusieurs entreprises privées, opérant dans des secteurs différents comme l'agriculture, l'industrie, les services et le commerce, font face à des problèmes de liquidités pour des raisons endogènes et exogènes. Ces entreprises, en majorité de petite et de moyenne taille, ont besoin d'un soutien de la part des autorités en vue de sauver les postes d'emploi et permettre la relance de leurs activités. Endettées ou surendettées, ces entreprises ne sont pas en mesure de rembourser leurs crédits à temps. Les chefs d'entreprise en difficulté sont devenus donc insolvables et ne peuvent plus contracter de nouveaux crédits avant de rembourser les anciens.
Certes, le gouvernement a arrêté un programme de soutien financier d'un nombre d'entreprises qui ont été affectées suite aux évènements de la révolution en concertation avec le patronat. Le but étant, bien sûr, de prêter main-forte à ces entreprises et sauver les postes d'emploi. Mais une telle initiative, qui a trouvé, certes, un écho favorable de la part des chefs d'entreprise, n'est pas suffisante et ne peut pas résoudre tous les problèmes en suspens.
Condamnées à disparaître
Un cadre législatif avait été mis en place par le passé pour soutenir les entreprises qui ont vraiment un potentiel de développement mais qui passent par des difficultés conjoncturelles. Des études bien ficelées sont donc élaborées en vue de dégager les possibilités d'évolution de l'entreprise qui demande un soutien. Il s'est avéré, en effet, que certaines entreprises ne sont plus en mesure de poursuivre leurs activités car elles ont atteint un stade de dégradation important et ne peuvent donc plus être récupérées. Ces entreprises sont condamnées à disparaître car elles ne peuvent plus produire ni répondre aux besoins du marché local ou extérieur et sont incapables de rembourser des crédits qui se sont accumulés. Après décision judiciaire, la vente des biens mobiliers et immobiliers est nécessaire pour rembourser la banque.
Le secteur du tourisme a connu une période de vaches maigres au cours des mois qui ont suivi la révolution et le problème de l'endettement se pose avec acuité. Depuis peu, la relance a été amorcée, ce qui a permis à plus d'un hôtelier de retrouver ses équilibres financiers. Mais ce n'est pas encore le paradis pour beaucoup d'hôteliers qui ont été contraints d'alléger leur effectif pour poursuivre leurs activités. C'est que malgré les promesses faites durant des années pour diversifier les activités touristiques, la situation est restée précaire car le grand mouvement des touristes est limité dans le temps. La haute saison est la période qui connaît — en période de stabilité — l'affluence des touristes. Or, pour maintenir les activités tout au long de l'année et garantir l'arrivée des touristes en nombre important, il est nécessaire d'opter pour le tourisme de congrès, le golf, la plaisance, la chasse... Plusieurs hôteliers sont obligés d'effectuer des travaux de maintenance et de rénovation de leurs unités et de contracter de nouveaux crédits. Mais un tel investissement, si lourd soit-il, n'est pas toujours amorti et ne dégage pas de bénéfices.
Le secteur industriel fait face, lui aussi, à certaines tensions de temps à autre, ce qui met à rude épreuve les états financiers des entreprises qui ont contracté des crédits pour acheter de nouveaux équipements et assurer la rénovation et la maintenance des unités de production. Parmi les facteurs exogènes, on cite l'accroissement des prix des matières premières et parfois leur indisponibilité. Les grèves et les sit-in constatés dans plus d'une entreprise ne sont bien évidemment pas de nature à favoriser l'épanouissement des entreprises. De plus, certaines entreprises ont vu le volume des commandes diminuer considérablement, ce qui les a obligés à chercher de nouveaux marchés.
Le recours à l'endettement ne peut pas être une solution durable pour sauver nos entreprises. Le redéploiement de l'effectif, l'adaptation des activités de l'entreprise aux nouvelles tendances et exigences peuvent ouvrir une issue vers la relance. Encore faut-il changer la vision portée à l'entreprise en impliquant tous les travailleurs à l'effort de réussite. L'endettement de l'entreprise doit être limité à un seuil raisonnable même si les conditions sont souples pour éviter les mauvaises surprises au cours de l'année. Les fonds propres de l'entreprise — accumulées suite aux bénéfices réalisés — constituent une protection de l'entreprise pour les années à venir.


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