Les Cabistes ont ramené une victoire précieuse de Zarzis. J'y suis, j'y reste! C'est ce que semble dire le CAB après sa victoire, samedi dernier, à Zarzis contre l'ESZ. Il est clair qu'à quatre journées de la clôture du championnat 2011-2012, les Bizertins ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin. La consécration est là, toute proche. Après l'obstacle de Zarzis franchi avec bonheur, tout le monde y croit vraiment à Bizerte. C'est le cas de ce supporter très fidèle à son équipe favorite, Riadh T., qui pense : «Rien ne peut plus arrêter le CAB maintenant. Il est engagé dans une dynamique de victoires, dynamique qui le mènera, j'en suis persuadé, à finir la compétition en roue libre. Tout Bizerte s'apprête d'ailleurs à se déplacer à La Marsa lors de l'ultime journée, même si le match contre l'ASM se joue à huis clos, comme tous les autres, du reste. Ce serait trop bête de trébucher en cours de route. Nous avons confiance en nos joueurs. Nous demeurons optimistes malgré tout ce qui se trimbale dans les coulisses. Seule la réalité du terrain compte». Quand on sait que les fans nordistes ont longtemps patienté pour voir leur équipe se retrouver dans une position aussi favorable, on comprend parfaitement cet optimiste. Le cœur dominant la raison. «On s'adapte aux circonstances» Toutefois, le coach Kanzari ne s'emballe pas outre mesure. Il demeure mesuré dans ses propos et se tient lucide. C'est cette impression qu'il a dégagée à l'issue de la victoire contre l'ESZ. «Même si nous n'avons pas fourni une grande prestation, nous avons su ramener trois points de ce périlleux déplacement. Ce n'était pas évident de gagner à Zarzis devant une équipe qui force le respect et qui, de surcroît, se trouve acculée à défendre sa place parmi l'élite. De plus l'état du terrain ne nous a pas aidé à développer notre jeu habituel. Le jeu direct nous a été imposé par les circonstances auxquelles nous nous étions adaptés. Il ne reste plus que quatre matches à disputer. Il va devoir les négocier un par un dans de bonnes conditions, comme à chaque fois depuis le début de la saison. Concernant nos chances de remporter le titre, elles sont réelles», a-t-il dit en substance. Etre prêt sur le plan psychologique ! Cette dernière ligne droite exige de la part des parties concernées (joueurs, responsables, staff technique...) des nerfs d'acier si l'on veut maîtriser la situation. On ne doute pas un instant du métier de Maher Kanzari dans la préparation psychologique de ses joueurs et de la force de caractère des responsables cabistes dans les grandes occasions. Et le premier d'entre eux, Mehdi Ben Gharbia, l'a montré à maintes reprises depuis qu'il est à la tête du CAB. Tout cela pour dire que le club nordiste est plus «balaise» qu'il ne l'était par le passé et qu'il saura défendre, cette fois-ci, sa place de leader jusqu'au bout, contrairement à 1992-1993...