Parti jeudi avec Wajdi Mechergui à Lyon pour une consultation médicale (chez le médecin qui a soigné Lamouchia), le directeur exécutif du CA, Christophe Maillol, serait aussi en pleine consultation en vue de racheter le FC Nantes (rien que ça!). Il l'explique en ces termes sur les colonnes de But-Nantes relayée par But-football. Ainsi, après avoir tenté de racheter le FC Nantes une première fois au printemps 2010 avec l'aide de fonds de pensions américains, puis le GF38 avant la liquidation du club en 2011, Christophe Maillol s'apprête à retenter sa chance avec les Canaris. Cette fois-ci avec des fonds émanant du Moyen-Orient. Maillol s'explique d'ailleurs sur son projet de rachat avec en filigrane la volonté de remonter en Ligue 1. «Il faut remplir la Beaujoire et revoir le centre de formation, qui me semble un peu vétuste. Il faut également renégocier un contrat emphytéotique avec la mairie pour refaire le stade, qui a besoin d'une rénovation!», glisse celui qui a été gestionnaire de magasin, agent de joueur et président de club au Brésil. Le droit de rêver Ce faisant, Maillol envisage de faire venir des investisseurs autour d'un projet immobilier aux abords du stade mythique de la Beaujoire: «Ce sera à l'image du “OL Land" que veut M. Aulas à Lyon. Quand on regarde en Angleterre ou en Allemagne, on s'aperçoit du retard pris en ce domaine par la France! Dans le monde d'aujourd'hui, si vous n'avez pas d'activité de merchandising à côté de votre stade, vous êtes mort!». S'il refuse de donner le pays d'origine de ses fameux investisseurs («ça ne sera pas les Qataris, car eux ne rachètent pas deux clubs dans un même pays») et son calendrier d'approche pour prendre la tête du club, Christophe Maillol l'assure : un jour, il sera président du FC Nantes. Le président Kita hausse le ton ! Sitôt les déclarations de Maillol relayées par la presse canari, le président de la «Maison Jaune», Waldemar Kita n'a pas manqué de hausser le ton : «En tant que responsable d'une société comme le FC Nantes, on ne peut pas, du jour au lendemain, ouvrir le capital à des gens qui n'ont pas d'argent. Des gens qui font du folklore, il y en a beaucoup. Ma responsabilité est de prendre des précautions, et de m'assurer que ceux qui veulent entrer dans le capital puissent être rentables (solvables). La personne que vous me citez, je ne pense pas que ce soit le cas...».