Pour l'année universitaire 2012-13, la France va consacrer 1 250 000 euros à la formation de plus de 300 étudiants: élèves-ingénieurs et doctorants C'est dans ce cadre que douze étudiants recevront pour toute la durée de leur scolarité, qui s'étale sur trois ans, une bourse d'études de l'ambassade de France Les études dans les pays européens constituent une occasion pour les étudiants tunisiens afin qu'ils acquièrent des connaissances développées dans des secteurs à forte valeur ajoutée et devenir de vrais spécialistes. Une fois leur diplôme en poche, ils peuvent retourner au pays pour prêter main-forte à l'édification de la Tunisie nouvelle. Certains concitoyens préfèrent, cependant, rester dans le pays où ils ont poursuivi leur formation pour améliorer leur situation sociale d'autant que le niveau des salaires dans les pays européens est meilleur que celui de la Tunisie. La France, entre autres, accorde chaque année des bourses afin de permettre aux étudiants tunisiens de poursuivre leurs études dans les meilleures conditions. En effet, l'année 2012 est considérée, d'ailleurs, comme l'une des meilleures années pour la qualité du recrutement des étudiants tunisiens au sein des grandes écoles françaises. Le souci de développer les prestations pour ces étudiants a donné donc ses résultats qui seront certainement maintenus au cours des années à venir. Déplacement à l'autre rive de la Méditerranée En tout cas, les étudiants qui ont préparé les concours en Tunisie ont enregistré des résultats brillants cette année. En effet, on compte 56 admis provenant de l'Institut Préparatoire des Etudes Scientifiques et Technologiques (IPEST) et 20 autres relevant d'ESPRIT prépa. L'IPEST a bénéficié cette année de la mise à disposition de trois enseignants français et ESPRIT prépa a développé un partenariat avec le lycée Sainte-Geneviève de Versailles (Ginette). La qualité de l'enseignement dépend dans une large mesure de la compétence des enseignants qui sont en mesure de répondre à toutes les questions des étudiants pour leur inculquer les connaissances pointues. La coopération tuniso-française dans le domaine de l'enseignement ne se limite pas à ce stade puisque, en plus de ces étudiants qui ont bénéficié de l'apport des enseignants français, figurent d'autres lauréats tunisiens qui ont effectué le déplacement à l'autre rive de la Méditerranée en vue d'intégrer les classes préparatoires en France. Cette coopération constitue une tradition qui date d'un certain temps. En effet, depuis des années déjà, l'ambassade de France avait accordé des bourses aux meilleurs de ces étudiants. Ceux-ci ont le droit d'intégrer les Grandes Ecoles considérées comme les plus prestigieuses. C'est dans ce cadre que douze étudiants recevront pour toute la durée de leur scolarité qui s'étale sur trois ans une bourse d'études de l'ambassade de France. Deux de ces étudiants seront orientés à l'Ecole polytechnique, 6 à l'Ecole centrale de Paris, 1 à l'Ecole normale supérieure, 2 à Telecom Paristech, 1 à l'Institut de HEC. Toujours pour l'année universitaire 2012-13, la France va consacrer 1 250 000 euros à la formation de plus de 300 étudiants, des élèves-ingénieurs et des doctorants. Après leur formation, ces étudiants – futurs cadres ou spécialistes dans les plus grandes entreprises – vont répondre aux besoins de l'économie en ressources humaines spécialisées recherchés par les grandes firmes internationales . La France a donc jugé utile – en coordination avec les autorités tunisiennes – d'apporter son soutien à la formation des futurs hauts cadres tunisiens en consacrant, à cet effet, les fonds nécessaires. Les études en France se complètent d'ailleurs avec l'assistance apportée aux formations d'ingénieurs en Tunisie, et qui concerne l'Ecole nationale d'ingénieurs de Bizerte en partenariat avec l'Ecole des arts et métiers et l'Ecole nationale d'ingénieurs de Tunis (ENIT) pour sa filière double diplomante avec l'ENSTA Paristech. Les ressources humaines hautement qualifiées constituent le pilier de développement de l'entreprise, appelée à faire face à une concurrence de plus en plus rude sur le marché international. Les connaissances pointues des futurs cadres peuvent apporter une valeur ajoutée à la production nationale et améliorer le positionnement des entreprises tunisiennes sur le marché international.