«La libération» de la Tunisie passe nécessairement par l'inscription de la criminalisation de la normalisation des relations avec Israël dans la Constitution, a affirmé le ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi et membre de l'Assemblée nationale constituante (ANC), Abdelwaheb Maâtar. Maâtar qui s'exprimait, hier à Sfax, lors d'une rencontre sur le thème «une Constitution qui ne criminalise pas la normalisation avec Israël ne nous représente pas», a estimé que la criminalisation de la normalisation des relations avec l'Etat d'Israël constitue un rempart contre «l'entrisme de l'entité sioniste dans la nation arabe», soulignant que ce combat mobilise au-delà des seuls nationalistes arabes. Pour sa part, Ahmed Sefi, membre de l'ANC (Parti des travailleurs tunisiens) a indiqué que le sionisme est une «forme de racisme et de colonialisme qui spolie les droits des peuples arabes depuis des décennies». Organisé par l'Association tunisienne de soutien à la Palestine, la rencontre a rassemblé plusieurs associations et partis politiques. Une pétition a circulé à cette occasion, pour demander à l'ANC d'inscrire la criminalisation de la normalisation des relations avec Israël dans la future Constitution.