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Biden dans la peau du sapeur-pompier
Amériques : Présidentielle US – Camp des démocrates
Publié dans La Presse de Tunisie le 12 - 10 - 2012

DANVILLE, Kentucky (Reuters) — A moins d'un mois de l'élection présidentielle aux Etats-Unis, Barack Obama, dominé par Mitt Romney lors de leur première confrontation télévisée, compte sur Joe Biden pour inverser la dynamique actuellement favorable au candidat républicain.
Le vice-président américain devait affronter son challenger Paul Ryan dans un débat hier à 21h00 (01h00 GMT) au Centre College de Danville, dans le Kentucky, avec pour mission de regagner du terrain et d'apaiser le camp démocrate.
Cette confrontation traditionnelle entre numéros deux fait rarement figure d'événement capital dans la course à la Maison-Blanche.
Mais la médiocre performance de Barack Obama lors du premier de ses trois débats avec Mitt Romney, le 3 octobre, en fait aujourd'hui un rendez-vous d'importance.
«Biden doit au moins tenir le coup pour que la panique ne s'installe pas chez les démocrates», relève Cal Jillson, politologue à la Southern Methodist University, au Texas. «Ils ne veulent pas en perdre deux d'affilée».
Une image très différente
Les républicains ont le vent en poupe depuis le débat Obama-Romney, qui est intervenu au moment même où le président sortant semblait prendre les commandes.
Le dernier sondage quotidien Reuters-Ipsos, avant-hier, place Mitt Romney en tête pour la première fois depuis plus d'un mois, avec 45% dans les intentions de vote contre 44% pour Barack Obama parmi les électeurs probables.
Plusieurs autres enquêtes nationales ont montré que ce débat avait fortement aidé le candidat républicain à améliorer son image personnelle et le jugement des Américains sur sa capacité à gérer de grands dossiers comme l'économie. Ce débat a surtout renforcé ses chances dans les Etats clés qui décideront du résultat de l'élection le 6 novembre.
Les démocrates accusent Mitt Romney de mentir sur ses véritables intentions afin d'apparaître nettement plus modéré que lorsqu'il cherchait à plaire aux conservateurs lors des primaires, et Joe Biden a pour mission de le rappeler.
«Je parie qu'on va voir Paul Ryan essayer de faire du Mitt Romney (...), c'est-à-dire se démarquer des positions qu'il a tenues pendant la campagne et donner au peuple américain une image très très différente, plus douce», a déclaré Robert Gibbs, conseiller de campagne d'Obama, sur la chaîne Msbnc.
Joe le gaffeur
Exemple de cette «malhonnêteté» républicaine décriée par les démocrates, Mitt Romney a déclaré mardi soir au Des Moines Register, un quotidien de l'Ohio, que son programme ne prévoyait «à sa connaissance» aucune mesure relative au droit à l'avortement, auquel la majorité des responsables républicains sont, dans une plus ou moins grande mesure, opposés. Mais le candidat républicain a ensuite souligné lors d'un meeting qu'il était «un candidat pro-vie» et «sera un président pro-vie».
Paul Ryan a également déclaré en Floride qu'il avait avec Romney une position commune, «cohérente et qui n'a pas changé» sur le droit à l'avortement. Mitt Romney avait soutenu le droit à l'avortement lors de la campagne qui l'avait mené en 2002 au poste de gouverneur du Massachusetts. ( )
Joe Biden, ancien président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, est un des hommes politiques les plus chevronnés des Etats-Unis. À presque 70 ans, il affiche beaucoup plus d'expérience nationale que Paul Ryan, de 28 ans son cadet.
Il traîne aussi une réputation de gaffeur. Il a ainsi été épinglé récemment par les républicains pour avoir évoqué «l'accablement» de la classe moyenne au cours des quatre dernières années, soit la durée du mandat d'Obama, alors qu'il parlait des conséquences de la crise de 2008.
Obama n'est pas inquiet
Le président sortant, dans une interview avant-hier avec ABC News, ne s'est pas montré inquiet pour autant. «Je crois que Joe a juste besoin d'être Joe. Le congressiste Ryan est un orateur intelligent et efficace, mais ses idées ne sont pas bonnes et Joe le sait», a déclaré Barack Obama.
Paul Ryan, lui, la joue profil bas face «à l'un des débatteurs les plus expérimentés de la politique moderne». «Mais son talon d'Achille est le bilan d'Obama», ajoute-t-il.
L'un des principaux sujets du débat pourrait être le projet budgétaire très audacieux mis en avant par Paul Ryan, président de la commission du budget de la Chambre des représentants. Celui-ci prévoit une réduction drastique des dépenses publiques et la création de «bons» pour le système d'aide à la santé pour les personnes âgées (Medicare), ce qui devrait coûter plus aux retraités selon les démocrates.
«Le défi pour Biden, ce qu'Obama n'a absolument pas fait, est de placer l'autre sur la défensive et de le contraindre à s'expliquer et à expliquer sa politique», note Steven Schier, pofesseur de science politique au Carleton College (Minnesota).


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