PARIS (Reuters) — Cent-vingt-quatre réfugiés disant venir du Proche-Orient ou du Maghreb ont été découverts hier sur une plage corse, où ils semblent avoir été débarqués par un passeur. Il s'agit de 57 hommes, de 29 femmes, dont cinq enceintes et une handicapée, et de 38 enfants, dont neuf nourrissons, a précisé le préfet de Corse du Sud, Stéphane Bouillon. "Ils paraissent plutôt en bonne santé, nous n'avons pas eu besoin d'hospitaliser à ce stade qui que ce soit et ils ont peu touché aux rations alimentaires qu'on leur a proposées", a-t-il déclaré au micro d'Europe 1. Stéphane Bouillon a ensuite précisé sur France Info qu'"il n'y a pas d'embarcation sur cette plage, donc on suppose que c'est un bateau passeur qui les amenés". Les réfugiés ont été rassemblés dans un gymnase de Bonifacio. "On a pu les réchauffer, leur donner à boire", a expliqué Jean-Jacques Casalot, du Codis (Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours), sur BFM TV. Interrogé sur l'avenir de ces réfugiés, le préfet de Corse du Sud a dit : "La réglementation dit que les personnes qui sont rentrées en séjour irrégulier ont vocation à repartir là d'où elles venaient. Nous devons appliquer la loi en ce domaine." Des recherches ont été engagées en mer pour trouver d'éventuelles embarcations dans les environs ou d'éventuelles personnes tombées à l'eau. Une information judiciaire a été ouverte.