L'olivier a toujours occupé une place de choix dans notre agriculture. La superficie réservée à sa culture s'étend sur environ un million 600.000ha, soit pratiquement le tiers des terres labourables du pays. Et l'huile d'olive représente environ 50% des exportations de nos produits agricoles et 5% du total de nos exportations à l'échelle nationale. Au Cap Bon, région connue pour d'autres vocations agricoles : les agrumes, la vigne, la fraise, la tomate, la pomme de terre..., l'olivier occupe une place importante sans en avoir l'air. Sa culture couvre environ 45% de la surface réservée à l'arboriculture. Avec différentes variétés de grande qualité, notamment le fameux «Rekhani» qui fait la renommée de la région en matière d'olive. Par ailleurs, cet arbre est connu pour sa stabilité au niveau de la production. Les écarts entre les saisons vont de 10 à 20%. Et ils sont positifs depuis quelque temps. A titre indicatif, pour la saison 2011/2012, la récolte a donné environ 35.000 t d'olives vouées à la transformation en huile, contre 30.000 t en 2010/2011. Soit une évolution dépassant les 15%. Du côté de l'olive de table, pour la même saison, la production a été de 1.800t contre 1.500 t, soit une augmentation de 20%. Pour l'année en cours, les prévisions portent la production d'olive destinée à l'huile à 38.000 t, soit une augmentation d'environ 9%. Concernant l'olive de table, la production serait de 2.200 tonnes. Ce qui représente une augmentation de 20% par rapport à la saison précédente. Les opérations de récolte et de transformation démarreront début novembre et nécessiteraient quelque 460.000 journées de travail cette année.