Il peut voyager où il veut, passer ses vacances où il veut, entreprendre où il veut. C'est vrai qu'il a ses quartiers à Paris, du côté du Château de Vincennes, mais dans sa tête il n'a jamais vraiment quitté la Tunisie. Et s'il a fait de Djerba et de Mellita des véritables sanctuaires sentimentaux où il adore emmener ses amis en pèlerinage, il a tout de même eu ses dernières années la bonne idée de laisser traîner ailleurs son regard. Et voilà comment l'enfant de Mellita découvrit le grand sud comme Christophe Colomb découvrit l'Amérique. Avec son énergie et sa boulimie habituelles, il y déposa son énergie, sa passion, ses idées, ses amis et son marathon. Un de plus diriez-vous, mais ce n'est pas le cas, puisque seuls ceux qui le connaissent savent qu'il ne fait jamais les choses à moitié. Jamais banalement en tout cas. Veni, vidi, vici et... ritorni. Car, il y a toujours un retour, une nouvelle, une énième fois avec ce monsieur. Une chose est sûre : il a fait pour son pays, pour son image et pour le tourisme ce que d'autres n'ont pas pu faire en discours et en campagnes publicitaires payantes. Ils sont venus, ils sont tous là, sauf nous, prisonniers d'un quotidien qui nous bouffe. Ce sera pour la prochaine. Salut Azdin !