Dans le cadre de la célébration de la semaine mondiale de l'entrepreneuriat, le Centre d'affaires de Kairouan et la Chambre de commerce et d'industrie du Centre, avec la collaboration des structures d'appui régionales et des structures financières, ont organisé le 13 novembre un colloque intitulé «L'entrepreneuriat vert» à l'ISIG. Des universitaires, des étudiants (futurs promoteurs potentiels) et de nouveaux promoteurs ont participé à ce séminaire dont les travaux ont été ouverts par M. Ridha Ajra, vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie du Centre. Témoignage Après les allocutions officielles et les conférences relatives à la culture de l'entrepreneuriat vert et son impact sur la protection de l'environnement, les participants ont évoqué, lors des débats, plusieurs problèmes de taille qui freinent ceux qui désirent s'installer pour leur propre compte, à savoir des procédures trop lentes pour le déblocage des primes d'encouragement de l'API, la pénurie des locaux, l'insuffisance des financements, ainsi que la difficulté de procéder à l'extension de projets déjà créés. Mme Yousra Essid, assistante à l'Isejk, et participante à cette journée, trouve que ce séminaire lui permet d'avoir des idées intéressantes et constructives relatives à l'entrepreneuriat vert avec l'utilisation des technologies propres qui réduisent les dégâts environnementaux et minimisent la pollution écologique: «D'ailleurs, les jeunes ont envie d'en savoir plus et ont besoin qu'on les encourage et qu'on leur fournit des suggestions prometteuses concernant, par exemple, l'agriculture biologique, la certification bio, ainsi que les nouvelles tendances dans ces domaines...». On est dans un système économique extraverti Quant à M. Farouk Ben Salah, directeur régional du développement, il espère que les travaux de ce colloque aideront les promoteurs dans leurs efforts de rationalisation de l'utilisation des ressources et leur valorisation, développeront la notion d'entreprise responsable et respectueuse de l'environnement et éclaireront les étudiants sur la possibilité d'investissement offerte par «l'économie verte»: «A côté de cela, je souhaiterais qu'on mette en exergue la notion de valorisation des ressources en garantissant leur pérennité, plutôt que le terme exploitation. Actuellement, nous sommes dans un système extraverti et on voudrait opter pour un système économique introverti, c'est-à-dire qu'on part des avantages compétitifs de chaque région et les filières qui en découlent pour réaliser les différents projets...», ajoute M. Ben Salah.