Dromad'or au court métrage Et pourtant ils respirent de Marouane Trabelsi et Arbia Abassi, et au long métrage C'était mieux demain de Hend Boujemâa. La deuxième édition des Journées du documentaire de Douz a été clôturée dimanche dernier, sous la tente nomade, au musée de la ville, avec, au programme, une projection de la production des ateliers animés par des ressortissants des écoles de cinéma de Tunis, en collaboration avec l'Association des malentendants de Douz. Après la proclamation du palmarès et la remise des prix, le public a été invité à voir deux autres films, Sandales de terre de Mansour Khedimallah et l'Alfa comme l'or, signé par Hichem Ben Ammar, le directeur du festival. Présidé par Mahmoud Ben Mahmoud (réalisateur tunisien) et composé de l'Espagnole Maria Ruido, (chercheur en histoire contemporaine), de l'Italien Carlo Damasco (acteur et metteur en scène de théâtre et de cinéma), du Burkinabé Alex Moussa Sawadogo (directeur artistique du festival «Afrikamera» en Allemagne), et du poète tunisien Adem Fathi, le jury des Doc Douz Days 2012 a procédé à la lecture de son palmarès qui, semble-t-il, a été décidé en parfait accord. Après avoir visionné les dix courts métrages et les dix longs métrages en compétition, le jury a déclaré avoir été réjoui, tout d'abord de l'importance que le film documentaire est en train de prendre dans le paysage cinématographique tunisien. Il a également salué l'émergence d'une nouvelle génération de réalisateurs et réalisatrices, provenant de tous les milieux sociaux et de diverses régions de la République. Le jury avoue avoir été très sensible à l'attention portée par les jeunes cinéastes aux questions sociales urgentes auxquelles la Tunisie est confrontée, ce qui leur a permis, a-t-il ajouté, de placer l'humain au cœur de leurs préoccupations. Cependant, il n'a pas pu passer sous silence les insuffisances scénaristiques et techniques dont souffrent plusieurs films, notamment les courts métrages. Par conséquent, le jury appelle leurs auteurs à redoubler d'efforts pour produire des œuvres de qualité. Après une séance de discussion qui se serait déroulée dans une parfaite entente à propos d'une vingtaine de films en compétition, entre courts et longs métrages, le jury a décidé, à l'unanimité, d'accorder les prix suivants : Courts métrages : - Mention spéciale pour Zwawla mais on rêve, de Fatma Laâzabi et Chahine Berrich - Prix spécial du jury au film Souviens- toi du vol, de Jalel Bessâd - Dormad'or du court métrage Et pourtant ils respirent, de Marouane Trabelsi et Arbia Abassi. Longs métrages : - Mention spéciale pour The sky over here, de Sélim Harbi - Prix spécial du jury au film Nous sommes ici, de Abdallah Yahia - Dromad'or du long métrage pour C'était mieux demain, de Hend Boujemaâ.