• Mise en valeur du caractère avant-gardiste de l'expérience tunisienne dans les domaines de l'éducation et de l'enseignement • La femme tunisienne est un partenaire égal de l'homme dans l'œuvre de développement M. Béchir Tekkari, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a souligné l'importance du patrimoine scientifique légué par la reine Didon et sa contribution à l'enrichissement de la civilisation universelle, et ce, à l'ouverture de la conférence internationale sur ''Le problème isopérimétrique de la reine Didon et ses ramifications mathématiques'' qui se tient, du 24 au 29 mai, à Gammarth, sous le haut patronage du Président de la République. Le ministre a affirmé la fierté de la Tunisie héritière de Carthage, de son identité arabo-musulmane et son souci de demeurer le pays du dialogue des civilisations et de l'ouverture sur les sciences et la technologie. Il a mis en évidence la place de choix conférée à l'enseignement des sciences et des nouvelles technologies, eu égard à leur rôle dans le développement des connaissances ainsi que dans l'impulsion du progrès socioéconomique. 42,5 % des filières enseignées dans les universités tunisiennes sont à vocation scientifique et technologique, a-t-il indiqué. Analysant le caractère avant-gardiste de l'expérience tunisienne dans les domaines de l'éducation et de l'enseignement, le ministre a évoqué, notamment, la décentralisation de l'enseignement et sa généralisation, ainsi que l'investissement dans les sciences et le savoir en tant que priorité absolue. Il a souligné la place de choix accordée à la femme, en Tunisie, en tant que partenaire égale de l'homme dans l'œuvre de développement. Cette orientation est profondément enracinée dans l'histoire du pays depuis l'antiquité. Le ministre a cité, en exemple, le rôle de la reine Didon dans l'édification de Carthage et l'instauration d'une civilisation ayant rayonné sur le monde. Il a évoqué, également, la contribution de la pensée éclairée des réformateurs tunisiens qui ont succédé à la reine Didon et Hannibal. Des universitaires et chercheurs tunisiens et étrangers, ainsi que des représentants d'institutions de recherche de renommée internationale, participent à la conférence «La reine Didon de Carthage vers le monde : le problème isopérimétrique de la reine Didon et ses ramifications». Au programme, des communications scientifiques et académiques sur l'histoire de l'enseignement des sciences de la géométrie dans l'antiquité et la contribution des savants de Carthage à l'enrichissement des sciences et des connaissances universelles.
