L'oléiculture constitue encore une activité stratégique de notre paysage agricole. Environ 600.000 ha lui sont réservés, soit pratiquement le tiers de nos terres labourables. Sur le plan économique, l'huile d'olive couvre... environ 50% de nos exportations agricoles et 5% du total des exportations du pays. Au Cap Bon, bien que relativement timide devant d'autres variétés agricoles qui font la renommée de la région (les agrumes, la vigne, la fraise, la pomme de terre...) et en dépit des arrachages qui ont sévi ces dernières années, l'oléiculture est plutôt performante au niveau de la production. Du moins, elle suit une courbe ascendante sur ce plan. A titre indicatif, les prévisions de la saison en cours donnent un total de 38.000 tonnes d'olives vouées à la transformation en huile contre 35.000 au titre de la saison 2011/2012. Ce qui donne une augmentation d'environ 9%. Il est à noter que l'année dernière, la production a enregistré une évolution de 16% par rapport à la saison qui l'a précédée (2010/2011) où la production a été de 30.000 tonnes. En termes d'huile d'olive, les estimations portent sur une production de 7.600 tonnes cette année. L'état d'avancement des travaux de transformation, qui se fait dans 46 huileries (sur un total de 47 unités dans la région), avec une capacité moyenne de 2.000 tonnes/jour, a couvert jusqu'à début janvier quelque 30.000 tonnes. Soit environ 80% du total de la production. En somme, la saison se veut rassurante.