La 2e édition du Salon des études et de la formation professionnelle s'est déroulée à Tunis du 8 au 10 mars au siège de l'Union tunisienne du commerce et de l'industrie (Utica). Cette manifestation à laquelle ont pris part des universités, des conseillers en orientation scolaire et professionnelle, des banques et des structures d'encadrement et d'orientation en matière d'investissement, a permis aux visiteurs non seulement de bénéficier de conseils pour choisir le cursus universitaire qui va le plus avec leur profil, mais également de s'enquérir des métiers d'avenir. Ce, grâce à l'échange qui a eu lieu, durant ce salon, entre lycéens, étudiants, nouveaux promoteurs, investisseurs expérimentés, professionnels de l'orientation scolaire et de la formation professionnelle, enseignants universitaires et exposants venus du Canada, de France, de Grande-Bretagne et de Roumanie. Ce Salon a également rassemblé dans un même lieu une grande partie de l'offre tunisienne et étrangère en matière d'éducation et de formation professionnelle. Toutefois, la nouveauté de cette édition consiste en l'organisation d'un carrefour des métiers ayant permis aux étudiants, parents et jeunes qui comptent se lancer dans l'initiative privée de découvrir la réalité de plusieurs métiers et secteurs d'activité en s'entretenant avec des professionnels expérimentés. Cette édition a, en outre, permis un meilleur rapprochement entre jeunes promoteurs, structures de renseignements et d'encadrement professionnels et établissements financiers rassemblés dans un même espace afin d'épargner aux jeunes concernés les affres de la dispersion. Kais Ben Amara, jeune promoteur spécialisé dans la conception et la fabrication des machines de production, en sort satisfait : « Aujourd'hui j'ai eu l'opportunité de rencontrer un représentant de la Banque de financement des petites et moyennes entreprises avec qui j'ai négocié l'extension de mon projet. En panne de moyens, actuellement je traite avec des partenaires qui procèdent à la concrétisation de mes idées. Mais, dès que j'aurai les moyens nécessaires pour l'extension de mon projet, je serai entièrement autonome pour produire des machines de production de grande qualité servant dans l'emballage, la production de chocolat, etc. Je suis passionné par mon travail et suis sûr que je peux aller loin».
