Selon Mouadh Al-Khatib, chef de la coalition des forces de la révolution syrienne, les jeunes Tunisiens ne sont que quelques centaines Le dossier des Tunisiens incorporés dans certaines factions de l'opposition en lutte armée contre les forces du régime syrien a été l'un des principaux volets de l'entretien que le président de la République provisoire, Mohamed Moncef Marzouki, a eu, hier, à Doha, avec Ahmed Mouadh Al-Khatib, chef de la coalition des forces de la révolution et de l'opposition syriennes. Selon Adnane Mansar, porte-parole de la Présidence de la République, cette entrevue en marge des travaux du Sommet arabe «était nécessaire pour examiner un certain nombre de questions d'intérêt commun, en particulier celle des jeunes Tunisiens ralliés à l'insurrection syrienne» et qui, a-t-il dit, «a pris des allures de crise humanitaire». «La Tunisie a demandé à la Coalition syrienne des forces de la révolution et de l'opposition de placer ce dossier en tête de ses priorités», a-t-il ajouté. «Mouadh Al-Khatib a affirmé au président de la République que les combattants tunisiens dans les rangs de l'insurrection en Syrie ne sont que quelques centaines, dont la plupart résidaient en territoire syrien avant le déclenchement de la révolution», a indiqué Mansar. «La Tunisie a convenu avec la coalition de dresser des listes nominatives de ces personnes, pour des impératifs de sécurité nationale, d'une part, et afin que puisse être assuré le suivi de ce dossier qui a vocation à connaître des rebondissements une fois que la guerre aura pris fin en Syrie», a encore déclaré le porte-parole de la Présidence. Selon Mansar, la rencontre «a été également l'occasion d'exprimer le soutien de la Tunisie à la révolution syrienne, de tisser des liens avec un large spectre politique constitué par la coalition syrienne et de parler de la Syrie de l'après Bachar El-Assad».