2011 - 15-16 mars : A Damas et Deraa, rassemblements sous le slogan «Pour une Syrie sans tyrannie». Le régime dénonce une «rébellion armée de groupes salafistes». La Syrie est emportée par l'effet domino des révolutions du « Printemps arabe». - 30 juillet : Le colonel Riad Al-Assaad, déserteur réfugié en Turquie, annonce la création de l'Armée syrienne libre (ASL) pour combattre le régime. - 31 juillet : Des centaines de morts dans une vaste offensive de l'armée à Hama. La Syrie bascule dans un conflit armé qualifié de guerre civile. - 2 octobre : Création du Conseil national syrien (CNS, opposition). En Libye, accord entre Burhane Ghalioun, alors président du CNS, et Mutapha Abdeljélil, instituant une coopération militaire entre les deux «révolutions» libyenne et syrienne. 2012 - 4 février : Dans un message posté sur Facebook, le président Moncef Marzouki annonce le lancement des procédures en vue de l'expulsion de l'ambassadeur syrien en Tunisie. - 24 février : A Gammarth, à Tunis, se tient la conférence internationale des amis de la Syrie avec la participation de dirigeants de l'armée libre entrés en Tunisie avec des passeports turcs. - 16 juin : Les observateurs de l'ONU — chargés en vertu d'un plan de paix de Kofi Annan de surveiller un cessez-le-feu, complètement ignoré — suspendent leurs opérations. - Juin : L'armée syrienne libre se dissocie des factions jihadistes à majorité étrangère, tels Ahrar Echam Et Jabhat Al Nosra, aile d'Al Qaïda placée par Washington sur la liste des «organisations terroristes». Début des divisions au sein de l'opposition syrienne. - 17 juillet : Les rebelles lancent la bataille de la « libération de Damas » mais sont repoussés par une contre-offensive de l'armée. Depuis, celle-ci ne cesse de repousser les tentatives des rebelles d'entrer dans Damas et bombarde par air et à l'artillerie lourde les poches de résistance à la périphérie. 2013 - 6 janvier : Bachar Al-Assad propose un plan «politique» impliquant son maintien au pouvoir. L'opposition exige son départ comme préalable à toute solution. - 13 février : Plus d'une centaine de jihadistes tunisiens périssent lors du bombardement par l'aviation syrienne des positions des combattants du Jabhat Al-Nosra à l'aéroport d'Alep, au nord de la Syrie. - 22 février : Au moins 83 morts dans un attentat à Damas. Une série d'attentats meurtriers frappent le pays, revendiqués pour la plupart par le Front jihadiste Jabhat Al-Nosra. - 6 mars : Les rebelles s'emparent entièrement et pour la première fois de la ville de Raqa (nord-est). Ils avancent dans le Nord et l'Est, alors que l'armée se maintient à Damas, dans le centre et l'Ouest. - 26 mars : La ligue arabe réunie à Doha attribue le siège de la Syrie à l'opposition syrienne. Le chef de l'opposition syrienne déclare que le nombre des Tunisiens dans les combats en Syrie ne dépasse pas quelques dizaines et que l'opposition n'a pas besoin des hommes mais des armes.