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Le syndicalisme arabe doit lutter contre les divisions Forum social mondial - Conférence de presse de la présidente de la Confédération syndicale internationale à l'Ugtt
«Le monde arabe a aujourd'hui besoin d'une grande Organisation syndicale pour que toutes les voix éparses ne fassent plus qu'une. Une voix sûre et juste contre toute sorte de violation des droits humains et toute forme d'exploitation de l'homme par l'homme», a annoncé, hier, Mme Charan Burrow, présidente de la Confédération syndicale internationale. Hôte de l'Union générale tunisiens du travail (Ugtt) dans le cadre du Forum social mondial (FSM) elle a également déclaré que l'Organisation qu'elle préside soutient toutes les forces syndicales plaidant pour les droits des travailleurs et catégories sociales démunies face à un capitalisme de plus en plus sauvage et inhumain. De ce fait, elle a précisé que le monde arabe vivant de profondes mutations sur tous les plans : politique, économique, social, etc, a besoin d'une force syndicale qui exerce en toute synergie afin de faire face à toutes les menaces, d'où qu'elles viennent. S'attardant sur les raisons de sa visite en Tunisie, elle a indiqué qu'elle est venue découvrir les différentes évolutions du pays depuis la révolution. Puis, soutenir l'Ugtt pour la création d'une Organisation syndicale arabe capable de répondre aux attentes des travailleurs et ouvriers de la région. Enfin, transmettre un message d'espoir aux hommes et femmes du FSM, en leur informant du soutien inconditionnel de la Confédération syndicale internationale à leurs requêtes de justice, d'égalité et de distribution équitable des richesses de la planète. Dans la même optique, Mme Burrow a formulé le soutien de son Organisation à la cause palestinienne, soulignant que la colonisation israélienne doit prendre fin, afin de permettre à l'homme de vivre paisiblement dans ces contrées déchirées par tous types de conflits. Diversifiant les registres, elle n'a pas manqué de revenir sur les conditions dans lesquelles évoluent les travailleurs et ouvriers étrangers dans les pays du Golfe. Des conditions précaires où «les hommes sont traités comme des esclaves», en l'absence d'organisations syndicales œuvrant conformément aux normes du vrai syndicalisme et indépendamment des pouvoirs politiques de leurs Etats, a-t-elle réclamé. Une attitude relayée par Hassine Abassi, secrétaire gnéral de l'Ugtt, qui a affirmé qu'aucun pouvoir politique ou autre ne sera en mesure de limiter les prérogatives de la Centrale syndicale tunisienne pour la faire détourner de ses principales tâches et missions. «L'Ugtt sera toujours influente grâce à sa solidarité avec la société ainsi que sa capacité de persuasion, étant l'alliée éternelle des catégoriés faibles et démunies. Nous contiunuerons, contre vents et marées, de défendre les valeurs de liberté, de démocratie, de dignité et des droits humains universels».