Kais Saied dénonce les agendas cachés des candidats à la présidentielle    Les Caisses de Dépôts de France, d'Italie, du Maroc et de Tunisie renforcent leur coopération face aux défis majeurs du bassin méditerranéen    Plus de 20 milliards de dinars transférés illégalement dans le cadre de la migration    Quand on sème le vent...    Poulina Group Holding double son bénéfice net en un an    Tunisie Leasing & Factoring : Communication financière    Les Clubistes s'écroulent devant le CSS à Radès : Quand le CA s'effondre...    En marge des championnats d'Afrique de natation : Ils n'ont pas fait de vagues    Kaies Saied reçoit le ministre libyen de l'Intérieur    Mohamed Ali : nous craignons que le projet de loi sur les associations entrave le travail associatif en Tunisie    Par Tarak Cheikh-Rouhou : 70ème anniversaire de la capitulation française à Dien Bien Phu.    ATCT: Plus de 700 cadres recrutés à l'étranger depuis le début de l'année    Météo : Des nuages denses avec pluies éparses l'après-midi    SOMOCER augmente de plus de 80% ses ventes à l'export malgré la baisse de son chiffre d'affaires au premier trimestre    La MAE Assurances s'engage pour l'entrepreneuriat social et lance son Mutualhack    Kaïs Saied: 400 migrants ont été rapatriés lundi vers leurs pays d'origine (Vidéo)    Météo de ce mardi: La pluie est de retour    Abdelkebir : la réunion entre Trabelsi et Saïed résulte de l'échec de la rencontre du passage de Ras Jedir    Tunisie Telecom partenaire du festival Gabes Cinéma Fen s'associe à l'action «Cinematdour» (Vidéo)    Tunisie : Kais Saied prend des mesures contre la corruption et l'ingérence étrangère    Kaïs Saïed, Ras Jedir, inflation… Les 5 infos de la journée    L'AGO de la Fédération tunisienne de Football fixée au 11 mai    Détails des nouvelles mesures du cessez-le-feu acceptées par le Hamas    Tunisie – Kamel Feki reçoit son homologue libyen : Le passage de Ras Jedir au menu des discussions    Gaza : Le Hamas signe la trêve, 40 jours pour négocier la fin définitive de la guerre    France : Un monument de la Francophonie disparaît, Bernard Pivot est décédé    Tunisie Telecom partenaire du festival Gabes Cinéma Fen s'associe à l'action « Cinematdour »    La 3e édition du GATBIKE Challenge autour du site archéologique de Pupput Hammamet    Nouveau record : Voici la plus longue baguette du monde    La Kabylie est-elle devenue un nouvel Etat indépendant ? Non    La Tunisie abrite les championnats d'Afrique de qualification olympique en trampoline    classement WTA : Ons Jabeur conserve son 9e rang    Décès du chanteur et poète tunisien Belgacem Bouguenna    Youssef Elmi démissionne de la présidence du Club Africain    De nouvelles pluies attendues mardi et mercredi avec chute de grêle et vent fort    Ce soir, à l'IFT : Nawel Ben Kraïem chante un secret !    Repli de l'inflation à 7,2% au mois d'avril 2024    Météo en Tunisie : températures en hausse remarquable    Tunisie : la violence occupe de plus en plus l'espace scolaire    Ouverture des souscriptions à la 2ème tranche de l'emprunt obligataire national 202    Azza Filali, lauréate du Comar d'Or : «L'écriture est un travail difficile et solitaire et la reconnaissance est un réconfort»    Hand – En marge de la consécration de l'EST en coupe d'Afrique des clubs : Les leçons à tirer...    Chaker Nacef, lauréat du Prix découverte Comar d'Or 2024 du roman en Arabe à La Presse : «Les entreprises sont tenues de renforcer la créativité artistique et la participation culturelle de leurs employés»    De Descartes à Spinoza et la neuroscience moderne: Evolution des perspectives sur la dualité esprit-corps    Israël prépare une offensive à Rafah : évacuation massive en cours    Sommet de l'OCI à Banjul : La délégation tunisienne émet des réserves sur les documents de la conférence relatifs à la question palestinienne    La ligne d'or – Narrer l'entrepreneuriat : maîtriser l'art du récit pour inspirer et engager    Giorgia Meloni reçoit le roi Abdallah II de Jordanie au palais Chigi à Rome    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Un plongeon dans l'inconnu!...
Le Stade, toujours placé, jamais élu
Publié dans La Presse de Tunisie le 03 - 04 - 2013

Sur fond de confusion, de déceptions et d'échecs répétés, le parcours du club du Bardo est l'histoire d'une véritable interrogation...
La force d'une équipe est de se construire, pas seulement dans les victoires, mais aussi et surtout dans les défaites et dans les moments difficiles.
Le Stade Tunisien a souvent donné l'impression de s'égarer, surtout quand il s'agit de se projeter dans l'avenir. On a toujours pensé qu'il peut avoir les qualités pour jouer les premiers rôles. Mais ce qu'on ne sait pas, c'est s'il a vraiment le mental pour le faire.
Le chemin des titres et des consécrations passe souvent par le surpassement. Il est toujours possible à une équipe d'être amenée à prendre plus de responsabilités, plus de risques. Il n'en demeure pas moins qu'en l'absence de joueurs de talent, le ST est resté une équipe ordinaire, se contentant le plus souvent de faire de la figuration dans un championnat auquel il s'est souvent montré incapable de s'identifier.
Si on regarde l'histoire du football, elle montre que les équipes qui jouent et qui font le spectacle gagnent le plus souvent. On pense au Brésil, à l'Ajax et à Barcelone de la dernière décennie. Toutes les équipes qui ont dominé leur époque étaient des équipes de spectacle. On ne peut pas prétendre être un grand club si on n'a pas l'ambition de jouer. L'une des principales exigences est que l'on est aussi amené à ne pas gagner n'importe comment et sans divertir. A la question ne vaut-il pas mieux jouer mal et gagner, on répond qu'on ne connaît pas d'équipes qui gagnent leur championnat en jouant mal.
Une histoire sans fin
C'est souvent la même histoire avec le Stade Tunisien. Il suscite l'espoir un jour, puis il s'écroule le lendemain, piteusement, pathétiquement. Des matches qui au fond se ressemblent. Défense aux abois. Bataille perdue au milieu de terrain. De quoi ont peur les Stadistes? De gagner et peut-être bien d'aller chercher la première place. En football, les défaillances mentales de certains sont souvent compensées par la solidité des autres. Mais le problème est bien là: au Stade, les cadres n'assument pas leur rôle. Ou du moins, ils n'ont point l'aptitude de patrons absolus. Certains ont trop à faire avec leurs propres défaillances pour s'occuper de celles des autres.
Il fut un temps où il y avait de la joie, une forme de partage émotionnel qui était tellement belle à voir au sein de l'équipe stadiste. Une sorte de fraîcheur dans l'expression. Pourquoi cela n'a pas duré? Cela dépendait tout simplement des joueurs, de l'entraîneur, de l'histoire, du statut de star chez les uns et les autres, des différences, des egos. Il était impossible de garder cet esprit. La faute à qui? A tout le monde et à personne, comme bien souvent lors d'un naufrage collectif. Evidemment, personne n'est exempt et les responsabilités sont multiples à tous les niveaux de la structure. Il serait aisé de se focaliser sur un président présenté ici et là comme étant incapable de s'imposer, ou encore de porter un projet sportif. Facile. Sur un courageux entraîneur ayant touché aux limites de sa fonction. Hypothétique. Ou sur un effectif, certes un peu juste pour la Ligue 1, mais pas forcément inférieur à d'autres clubs...
Sur fond de confusion, de déceptions et d'échecs répétés, le parcours du club du Bardo est donc l'histoire d'une véritable interrogation. Par quelque dimension que l'on saisisse, on ne savait pas exactement, et l'on ne sait pas toujours, si on nage en pleine reconstruction d'un club, d'un espoir, d'un monde...
Encore une fois, l'équipe s'est montrée incollable sur son histoire, incapable de renouveler ses centres d'intérêt au-delà de ce qui existe. Bref de répondre à tout ce que ses supporters les plus incisifs appellent de tous leurs vœux. Au bout du compte, autant d'égarement inspire moins le sens de l'irresponsabilité que cela n'impose de devoirs, en particulier celui d'une innovation constante.
Dans son immense majorité, la classe dirigeante qui s'est succédé à la tête du club n'avait aucune idée de ce que doit représenter le football, ou le sport en général, et ne voulait surtout pas qu'on empiète sur ses plates-bandes. Elle prenait souvent des décisions absurdes. Il y en a qui ont toujours cherché à utiliser le club à des fins personnelles et le phénomène se poursuit. Ils ont conscience du privilège, mais ils ne le méritent pas. Les signes de la vertu sans la vertu. La prière sans foi. Il faudrait verser une larme sur le sort du Stade qui a, une nouvelle fois, plongé dans le vide. On ne sait pas ce qu'il convient d'imaginer pour un club dont les bases fondatrices sont sapées depuis plusieurs années. Souhaitons-lui quand même de trouver des hommes pour remettre de l'ordre dans une maison sens dessus dessous...


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.