Par Ezzeddine Ben Hamida Je t'aime comme un père qui aime sa fille ; Je t'aime comme un enfant qui aime sa mère ; Je t'aime comme un époux fidèle qui désire inlassablement sa femme ; Je t'aime comme je n'ai jamais aimé dans ma vie. Tu me fais vibrer comme un amant raffiné, élégant et gracieux qui frissonne chaque fois à la rencontre de sa maîtresse ; Tu me fais trembler comme un adolescent délicat, affable et bourgeois ému par son premier flirt ; Bref, tu es ma patrie et mon âme ; Tu es notre mère patrie ; Ces fous de Dieu vont-ils enfin te laisser tranquille ? Tu es belle, sublime et admirable ; Devant ton charme, ta beauté et ton éclat ; Devant ta lumière si vive et brillante ; Devant ta fraîcheur, ta douceur et ta grandeur ; Nous devenons tous des enfants subjugués ; Des adultes envoûtés ; Des citoyens enchantés. Ah comme je t'aime ; Tu es belle, ma Tunisie ; Tu es sublime, remarquable et admirable ; Ces fous de Dieu vont-ils enfin te laisser tranquille ? Tu souffres mais tu as toujours su te redresser ; Tu es triste mais digne ; Tu endures, mais patiente, Tu subis mais tu restes debout ; Tu es notre mère patrie. Tes colères sont célèbres ; Tes cris irritent tes ennemis ; Tes exaspérations font trembler tes agitateurs ; Ces fous de Dieu vont-ils enfin te laisser tranquille ?