La plus grande difficulté à trait aux fameux terrains neutres qu'il faut à chaque fois trouver : «Les municipalités veulent monnayer la location des enceintes sportives. Certaines exigent un montant de trois mille dinars pour un simple match, soit mille dinars de plus qu'El Menzah, et encore beaucoup plus que le Zouiten que nous payons trois cents dinars, rappelle Belhassen Haddad, secrétaire général et cheville ouvrière de la Ligue nationale de football professionnelle. D'ailleurs, le fait qu'elles veulent en profiter me paraît de bonne guerre. Autre casse-tête : se débrouiller pour assurer le service d'ordre, les ramasseurs de balle. Et c'est un total de trente rencontres qu'il faut traiter de la sorte. Tout en y ajoutant la composante du huis clos. En insistant pour jouer sur terrains neutres, les six clubs engagés tiennent en filigrane à une stricte application du huis clos. Ce qu'on peut qualifier d'une façon ou d'une autre de tolérance zéro personne. En vertu de l'article 152 des règlements, c'est une vingtaine de personnes qui doivent être admises dans le stade. Nous avons de notre propre initiative ajouté le président, le vice-président, le secrétaire général, le trésorier et le président de la section football de chacune des deux équipes. Tous ceux-là sont admis sur une invitation nominative et doivent présenter leur carte d'identité. Paradoxe suprême : les premiers au départ à remuer ciel et terre pour le respect scrupuleux du huis clos, les clubs engagés au play-off en sont à présent à demander de bénéficier d'un quota d'une centaine de personnes supplémentaires par rencontre», déplore le SG de la Lnfp. «Si c'était cinq journées seulement, nous aurions choisi à coup sûr les meilleurs stades possibles. Mais là, nous avons affaire à une dizaine de journées ; nous devons consulter la municipalité, le gouvernorat, la police... Les clubs recevants exigent, en même temps, de bénéficier de la proximité géographique et d'un stade à leur convenance», ajoute-t-il. Sur du tartan C'est ainsi que pour la 3e journée, mercredi 17 avril, l'Union Sportive de Ben Guerdane recevra le SRS au stade de Bouchemma qui est en tartan, tout simplement parce que l'USBG joue chez elle sur une surface synthétique. Tout comme l'ESM et LPST, d'ailleurs. Voici, par ailleurs, la désignation des deux prochaines journées du play-off : 2e journée : dimanche 14 avril (15h00) à huis clos Etoile Sportive de Béni Khalled-La Palme Sportive de Tozeur: à Kasserine Sfax Railways Sport-Grombalia Sport: à Enfidha Etoile Sportive de Métlaoui-Union Sportive de Ben Guerdane: Gabès olympique 3e journée : mercredi 17 avril (15h00) à huis clos La Palme Sportive de Tozeur-Grombalia Sport : stade Mhiri de Sfax Etoile Sportive de Béni Khalled-Etoile Sportive de Métlaoui: Sbeïtla Union Sportive de Ben Guerdane-Sfax Railways Sport : Bouchemma de Gabès. Notons enfin que la rencontre à rejouer ASGabès-SCMoknine a été reportée du 10 au 16 avril. Le Sporting a vivement protesté contre ce renvoi. «Les règlements autorisent une désignation dans les 21 jours qui suivent. Nous avons avisé l'ASG samedi soir. La Zliza a demandé du répit. Je crois que nous sommes dans nos droits», souligne le secrétaire général de la Ligue.