• Opérations de contrôle conduites par l'Office national du tourisme tunisien, au cours de l'année, dans les grandes zones touristiques. L'Office national du tourisme tunisien s'est mobilisé, tout au long de l'année, sur tous les fronts pour que la qualité du service soit au rendez-vous de cette nouvelle saison touristique. Il ne faut pas oublier que 70% des revenus du secteur du tourisme proviennent de l'avant, de la haute et de l'arrière-saison, souligne, le directeur produit, M. Kacem Bel Hadj Salah. L'année dernière, 6.901.406 personnes ont visité la Tunisie pour de courts ou longs séjours et le nombre de touristes maghrébins n'a cessé d'augmenter, atteignant, au cours de la dernière saison, environ 3 millions de personnes, ce qui s'explique notamment par une augmentation de plus de 10% d'entrées de libyens. Cette année encore, l'office a organisé des sessions de formation pour les professionnels du secteur (personnel travaillant dans les bureaux d'information de l'office, personnel des établissements touristiques…..) et a mené de grandes campagnes de contrôle ciblées dans les établissements hôteliers, inspectant piscines, plages et surtout l'état de santé du personnel intervenant dans la chaîne alimentaire. L'office a également conduit des opérations d'inspection dans les grandes zones touristiques, afin d'évaluer la qualité des services et des prestations proposées par les établissements hôteliers. Il s'agit, en effet, de proposer une qualité de service irréprochable aux touristes qui vont séjourner dans ces zones touristiques au cours de la haute saison, si on désire rester compétitif sur le marché et fidéliser une clientèle de plus en plus exigeante, afin d'éviter qu'elle n'opte pour d'autres destinations proposant les mêmes produits accompagnés d'une meilleure qualité des prestations. Si l'offre reste encore essentiellement axée sur le balnéaire, sa diversification au cours de ces dernières années a permis de fidéliser de nouveaux types de clientèle qui viennent en Tunisie, soit pour des séjours de thalassothérapie comme les russes, ou afin de profiter de la mer et d'assister à divers événements culturels programmés, à l'instar des espagnols et des chinois. Parmi les préparatifs de cette saison, l'office a également veillé au suivi de l'état des réservations auprès des hôtels afin de se faire une idée du remplissage de chaque établissement, relève M.Kacem Bel Hadj. Or, il faut prendre en compte aussi le fait que cette saison coïncide avec le mois de ramadan,ce qui risque de constituer un manque à gagner notamment pour les établissements hôteliers, dont la principale clientèle est constituée de touristes maghrébins. Or, la plupart d'entre eux, à l'instar des algériens, préfèrent passer le ramadan en famille, ce qui va se traduire pour nous par un grand manque à gagner, observe le directeur du groupe Marhaba, M.Slim Ben Miled. Pourtant, certains hôtels ne prévoient pas de concocter un spécial programme ramadan tant que l'offre des séjours proposée par les TO au cours de ce mois reste insuffisante. «Tout dépendra de ce que me proposera les TO. Je ne peux pas programmer des buffets spécial rupture de jeûn ou programmer chaque nuit un spectacle animé par une troupe musicale traditionnelle si je n'ai pas suffisamment de touristes pendant cette période pour amortir les charges. Le cas échéant, cela me reviendra très cher», relève un responsable d'hôtel. Un grand travail de communication devra être entrepris au niveau des agences de voyage et des TO pour inciter les touristes maghrébins à passer le mois de ramadan, ou au moins une grande partie de ce mois, dans les établissements hôteliers, en proposant notamment des programmes spécial ramadan. Or un dicton tunisien dit «qu'une main n'applaudit pas seule». Toutes les parties concernées et intervenant directement ou indirectement dans le secteur devront être impliquées, dont les ministères du transport, du commerce, de la culture…