• Chargée d'identifier les moindres retombées de la situation au sein de la zone euro sur l'économie tunisienne, la commission ad hoc de suivi, créée par le Président Ben Ali, accroît la résilience de notre économie C'est à l'effet de conforter la résilience de son économie que la Tunisie, sous la sage conduite du Président Zine El Abidine Ben Ali, accroît sa vigilance face aux multiples incertitudes liées à l'impact de la crise de la dette souveraine et des politiques d'austérité adoptées par les pays de la zone euro. Initiative présidentielle prise au début du mois de mai dernier, la commission chargée du suivi de la situation économique et financière dans la zone euro et des éventuelles répercussions sur l'économie nationale est chargée d'identifier les possibles retombées de cette situation pratiquement sans précédent, depuis des décennies. Ce travail de fond effectué par des experts tunisiens allie, en fait, suivi et prospection, comme l'exigent les intérêts de la Tunisie face à une crise qui secoue encore son premier partenaire, en termes d'échanges économiques et commerciaux. C'est d'un tableau de bord que la Tunisie se munit ainsi. Là où des échanges commerciaux pourraient décroître, les correctifs idoines sont immédiatement apportés qui permettent à tel ou tel secteur de la production de rebondir à temps. Ambitionnant de devenir un pôle de services bancaires et une place financière régionale, de retrouver le niveau de croissance économique habituel, d'instaurer sûrement une économie à contenu technologique élevé et de parfaire son système de formation à tous les niveaux, conformément au programme présidentiel «Ensemble relevons les défis» (2009-2014), notre pays n'a d'autre choix que d'aller de l'avant pour réussir dans son ascension vers la sphère des nations avancées. Tout y est : volontarisme, lucidité, rationalité, pragmatisme. Les grandes avancées réalisées dans maints secteurs, y compris et surtout dans le secteur agricole en pleine mutation qualitative, confèrent au tissu productif national un tonus à même de lui donner la confiance nécessaire et l'énergie indispensable à l'édification d'une société prospère, solidaire et encore plus entreprenante. C'est à la faveur de cette saine démarche sans cesse impulsée par le Chef de l'Etat que se confirme, de l'avis de tous les experts et de toutes les instances spécialisées, dont pas plus tard qu'hier le Fonds monétaire international (FMI), le bon comportement de l'économie tunisienne. Caractérisé par une bonne résilience, ce comportement prouve que la Tunisie dispose désormais d'une assise forte. Une assise qui — faut-il le préciser — rend notre économie très peu perméable aux éventuelles répercussions négatives pouvant provenir, en l'occurrence, de la zone euro. Des répercussions appelées, si elles venaient à se produire, à se dissiper sous l'effet de cette ténacité caractérisant en permanence le traitement de tous les grands dossiers dont est tributaire l'avenir de la Tunisie du Changement. Une Tunisie sans cesse ouverte à son environnement, réactive dès lors qu'il s'agit de faire face aux contraintes exogènes et d'anticiper les profondes mutations que connaît la conjoncture économique mondiale. Une Tunisie souveraine dans toutes ses décisions et résolument tournée vers l'avenir.