Les clubs ne peuvent plus supporter les charges des déplacements qui n'en finissent pas... La fédération persiste et signe dans l'approche destinée à réhabiliter le tennis de table à travers la mise en place de nouvelles structures. Après la réforme de la direction technique qui est appelée aujourd'hui à évoluer et à progresser conformément aux nouvelles exigences, notamment sur le plan continental et international, après la réhabilitation des maisons des jeunes, fief du tennis de table, l'instance fédérale s'attaque au système du championnat qui a plus que jamais besoin d'être révisé. Si le nombre de matches a sensiblement augmenté depuis que le système actuel fut adopté, il n'en demeure pas moins qu'il n'a pas cessé, dès sa mise en place, de constituer un calvaire pour les clubs. Ces derniers ne pouvaient plus en effet supporter les charges des déplacements qui n'en finissent pas. Il y a lieu de remarquer à ce propos que la plupart des clubs, pour ne pas dire tous, connaissent des difficultés financières qui n'ont pas manqué du reste de se répercuter sur la gestion des affaires quotidiennes. Il y a des déplacements qui sont devenus impossibles pour certains clubs. D'autres ne savent pas s'ils seraient encore en mesure de subvenir aux différentes charges qui en découlent. C'est le miracle au quotidien. Cela ne devrait plus continuer et il est temps de mettre fin à ce calvaire. La révision du système du championnat est aujourd'hui une priorité absolue. Il y va même de l'avenir du tennis de table tunisien. Encore faut-il trouver la formule qui soit la plus appropriée pour que le niveau de la compétition ne soit pas compromis. Moins de matches, certes, mais sans pour autant toucher à la qualité. L'on sait que plus on joue et plus on progresse. Mais tout excès a son revers. C'est ce qui se passe actuellement pour les clubs tunisiens dont la plupart effectuent des déplacements inutiles. Il s'agit donc de penser à une nouvelle organisation, celle qui prend en considération à la fois l'aspect technique et les contraintes budgétaires. Les jeunes, encore et toujours La formation des jeunes fait partie des priorités que la fédération internationale ne cesse de mettre en évidence. Le projet baptisé «Hoebs» connaît de plus en plus la réussite escomptée. Il s'agit d'un programme de formation et de préparation pour les jeunes pongistes âgés entre 10 et 12 ans, choisis des différents pays et rassemblés pendant un mois dans le cadre d'un stage bloqué. Une commission technique choisira les meilleurs pongistes qui seront par la suite pris en charge par la fédération internationale pour une formation de longue durée. La présélection pour la prochaine édition se déroule actuellement en Egypte. Quatre pongistes tunisiens y prennent part. Il s'agit de Boubaker Bouras, Iheb Kallel, Fadwa Garci et Manel Baklouti. Des instructeurs et des techniciens de haut niveau, à l'instar du Suédois Karlson, qui a fortement soutenu Adem Hmam du temps de son émergence, supervisent les pongistes qui pourraient être promus à un grand avenir.