La récolte de pommes de terre (extra-primeurs et primeurs) a débuté durant la 2e quinzaine du mois d'avril. Une production estimée à 6.250 tonnes sur 250 ha. Malgré les efforts des responsables du Crda et des agriculteurs de la région, la production de céréales pour cette année ne dépasse guère les 13.720 quintaux, alors que celle de la campagne précédente, était évaluée à 590.000 quintaux. La moyenne de production de la décennie est évaluée à 350.000 quintaux. La production de céréales, jugée très faible, est due au manque de précipitations et à leur mauvaise répartition dans le temps. En effet, les précipitations enregistrées depuis le début de la campagne agricole (septembre 2012) jusqu'au 25 avril 2013, oscillent entre 126 mm (à Sidi Bou Ali) et 303 mm à Bouficha. Mais leur mauvaise répartition dans le temps a entraîné un mauvais développement des plantes céréalières. Ce qui a poussé les agriculteurs à utiliser une grande partie de ce couvert végétal comme fourrages pour leur bétail. Il n'en restait alors que 1.100 ha de plantes céréalières qui vont arriver au stade des moissons (500 ha dans les zones irriguées et 600 ha dans les zones non irriguées). Pommes de terre et tomates : une bonne production en vue La récolte des pommes de terre (extra-primeurs et primeurs) a débuté durant la 2e quinzaine d'avril et atteindra son apogée au cours de la 1ère semaine de mai 2013. Tandis que la récolte de pommes de terre de saison débutera durant la 2e qunizaine de mai et se prolongera jusqu'à la fin du mois de juin. Notons que la superficie emblavée de pommes de terre (extra-primeurs et primeurs) est de l'ordre de 250 ha, pouvant donner une production de 6.250 tonnes, alors que les pommes de terre de saison occupent 550 ha et que la production prévue est de l'ordre de 15.000 tonnes. Les tomates de saison ou d'été, en tant que cultures stratégiques, vont couvrir aux alentours de 400 ha localisés surtout dans les localités d'Enfidha et de Bouficha. Ces tomates vont être en partie transformées en conserves (60%). Une deuxième partie sera exportée, et ce, après séchage. Une troisième partie sera destinée à la consommation et sera écoulée dans les marchés. Enfin, pour les cultures fourragères, une superficie de 400 ha leur a été réservée et on a enregistré l'ensemencement de 170 ha, et ce, jusqu'à la fin du mois d'avril. L'ensemencement se poursuit actuellement, sachant que l'Office d'élevage et des pâturages de Sousse a contribué à l'octroi de 5 tonnes des semences de sorgho fourrager à moitié prix aux éleveurs. De même, le Conseil du gouvernorat de Sousse procédera dans un proche avenir à la distribution de 6,5 tonnes de semences de sorgho fourrager aux agriculteurs.