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Le consensus, tout le consensus et rien que le consensus
Ugtt — Congrès de dialogue national
Publié dans La Presse de Tunisie le 17 - 05 - 2013

«Le temps est venu de trouver un consensus entre les acteurs politiques, les membres de la société civile et l'ensemble des forces vives en vue d'élaborer un lexique de la transition démocratique en Tunisie», a souligné, en substance, le secrétaire général de L'Union générale tunisienne du travail (Ugtt), Hassine Abassi, à l'ouverture hier à Tunis de la deuxième phase du dialogue national.
«Ce lexique, a-il ajouté, doit dresser le bilan de la situation politique, socioéconomique et culturelle dans le pays, établir un inventaire de ses ressources naturelles, matérielles et humaines et réaliser un état des lieux de la conjoncture régionale et internationale».
Abassi a souligné que l'opération d'identification de la situation doit reposer sur une lecture objective des échecs et réussites réalisés dans le passé, une prospection réaliste de la situation actuelle et la détermination des enjeux, des risques et des opportunités offertes. Il a ajouté que la participation des différents groupements et partis politiques à ce dialogue illustre la volonté de trouver un consensus entre les différentes parties et le souci de faire prévaloir l'intérêt supérieur du pays. «C'est une preuve tangible de la maturité de la classe politique et de la conscience de la nécessité de privilégier le dialogue et la reconnaissance d'autrui».
«La Tunisie vous exhorte à ignorer ce qui vous désunit et à axer vos efforts sur les questions qui vous préoccupent, à savoir le rejet de la violence sous toutes ses formes, l'élaboration d'une feuille de route claire pour le reste de la période transitoire et jusqu'à l'organisation des prochaines élections présidentielle et législatives», a fait savoir M. Abassi. «Il s'agit, en outre, a-t-il indiqué, d'envoyer des messages rassurants à l'opinion publique nationale et internationale concernant le rejet de la violence, la volonté de garantir la neutralité de l'administration, des mosquées et des établissements éducatifs et le souci d'assurer une justice transitoire et de préserver le pouvoir d'achat».
Il a, dans ce contexte, proposé de tenir, dans les plus proches délais, un congrès national contre la violence.
«La Tunisie ne peut plus supporter davantage de tensions et de soubresauts qui ont de graves conséquences sur l'économie du pays, et qui ne font qu'accentuer les sentiments d'exclusion et de marginalisation chez les jeunes, détériorer davantage le pouvoir d'achat des travailleurs et de la classe moyenne, entraver le processus de développement dans les régions et empêcher les forces militaires d'axer leurs efforts sur la protection de l'intégrité territoriale du pays et le renforcement du contrôle des frontière pour lutter contre la contrebande, le trafic d'armes et de stupéfiants».
Il a, par ailleurs, appelé à la constitution d'un comité de suivi du dialogue national.
Des concessions sont nécessaires
Le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, a souligné que «tout le monde doit faire les concessions nécessaires» pour réaliser les objectifs communs, à savoir préserver l'unité nationale, construire l'Etat civil, démocratique et enraciné dans les valeurs arabo-islamiques et donner une forte impulsion au progrès social, économique, scientifique et culturel.
Ce que les Tunisiens et les Tunisiennes appellent de leurs vœux, a-t-il déclaré dans son allocution lors de la séance d'ouverture du second round de la conférence nationale de dialogue initié par l'Ugtt, c'est «qu'il y ait moins de tension politique et sociale, que l'étape de transition prenne fin au plus vite et que la sécurité soit assurée autant que faire se peut».
Ce qu'attend la Tunisie du dialogue national, a-t-il ajouté, «ce n'est pas seulement qu'il donne lieu à des compromis sur la Constitution et le calendrier des élections mais aussi à une charte à même de permettre à toutes les parties d'avoir des activités en toute sécurité et, ultérieurement, de mener leur campagne électorale en toute quiétude et sans avoir à être intimidé».
Marzouki a de nouveau engagé les partis à «se protéger les uns les autres dans les zones sensibles», appelant la société civile à souscrire, elle aussi, à «la moralisation de la lutte politique» par la mise en place d'un «observatoire» des agissements du pouvoir, des partis et de la presse, «avant et pendant la campagne électorale».
Le dialogue national, a ajouté Marzouki, doit aussi aider à assurer la sécurité dont l'un des principaux attributs consiste, selon lui, à «fédérer les rangs face à l'exacerbation du phénomène de l'extrémisme religieux qui représente une menace pour la stabilité et l'image du pays, voire pour son mode de vie et son islam modéré et tolérant que nous sommes censés exporter au lieu d'importer les formes religieuses les plus arriérées et les plus violentes».
«Il faut accepter l'autre, qu'il soit moderniste, islamiste ou salafiste, en se gardant de le diaboliser», a-t-il plaidé, affirmant que «tous les Tunisiens, sous la bannière nationale, doivent avoir les mêmes droits et obligations». Il a dit à ce propos ne pas comprendre «qu'il puisse y avoir quelque forme de discrimination que ce soit contre des citoyens et des citoyennes au seul motif de la manière dont ils pratiquent leur foi ou s'habillent».
Et Moncef Marzouki d'enchaîner: «Je ne comprends point ni n'admets qu'une fille portant le niqab soit empêchée de passer les examens universitaires et que le bon déroulement des examens soit suspendu au duel d'une obstination contre une autre obstination, d'une intransigeance contre une autre, d'un fanatisme opposé à un autre fanatisme».
Il a en outre affirmé que l'Etat tient à considérer le salafisme comme «un fait de société qui doit être assimilé par le tissu national «qui n'exclut que celui qui s'exclut de lui-même», lançant un appel aux «cheikhs du salafisme» en Tunisie afin qu'ils «condamnent explicitement le terrorisme», «l'appropriation des mosquées par la force», «le recours à la violence lors des manifestations» et toute velléité de se substituer aux services de sécurité ou de défier l'Etat.
Appel à une trêve préélectorale
Le président de l'Assemblée nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaâfar, a appelé hier à «une trêve» jusqu'à la tenue des prochaines élections.
Il a affirmé la nécessité de mettre en place une plate-forme permettant d'assainir le climat social et d'appuyer l'action de l'Assemblée constituante pour terminer la période de transition dans les meilleures conditions, a-t-il dit à l'adresse des participants au 2e round du Dialogue national organisé à Tunis à l'appel de l'Ugtt.
«La cohésion est la meilleure solution pour sortir la société tunisienne de l'ornière de la division et des conflits, et pour lui permettre de rassembler ses forces et ses potentialités dans le but d'édifier un Etat civique et démocratique moderne», a-t-il dit.
«Après leur adoption par l'Assemblée constituante, les accords auront un caractère obligataire et peuvent servir la période de transition démocratique et faire respecter le calendrier électoral élaboré en accord entre les blocs au sein de l'ANC et les partis politique», a encore expliqué M. Ben Jaâfar.
Ces accords doivent être élaborés en tenant compte de l'intérêt général et dans le cadre du processus démocratique afin qu'ils puissent conforter l'action de l'institution législative, a dit M. Ben Jaâfar. «Dans le cas contraire, ces accords seront un défi à la volonté populaire et par conséquent inefficaces», a-t-il ajouté.
La loi pour vaincre le terrorisme
«La réussite du processus de transition démocratique en Tunisie et la réalisation des objectifs de la révolution sont tributaires de l'approfondissement du dialogue et de la réalisation d'un consensus autour des principales questions de l'heure», a déclaré le chef du gouvernement provisoire, Ali Laârayedh, à l'ouverture, hier à Tunis, des travaux de la deuxième phase du congrès de dialogue national initié par l'Union Générale tunisienne du travail.
Il a ajouté que les recommandations qui seront issues de cette rencontre et les consensus obtenus lors du dialogue national organisé par la présidence de la République et le gouvernement permettront de parvenir à un compromis au sujet de la détermination de la date des élections et du parachèvement de la Constitution ainsi que de la mise en place de l'Instance supérieure indépendante pour les élections.
Il a ajouté que le gouvernement veille, en cette étape, à promouvoir le dialogue politique et social et à appuyer les compromis afin d'alléger les tensions, d'éviter la discorde et les conflits et de renforcer l'unité nationale.
Il a mis l'accent sur l'importance des rencontres de dialogue national dans le resserrement des rangs et le renforcement de l'unité nationale. Les participants à ce dialogue parmi le gouvernement, les partis politiques, les syndicats et les organisations nationales sont appelés à œuvrer en vue d'assainir davantage le climat politique, garantir la sécurité, renforcer la paix sociale et faire réussir les prochaines échéances politiques, a-t-il dit.
Le pays a, aujourd'hui, besoin, a-t-il ajouté, de la conjugaison des efforts de toutes les parties pour renforcer la lutte contre le terrorisme, la violence politique et l'exclusion à travers, notamment, le respect de la suprématie de la loi.
Priorité aux dossiers économiques
La présidente de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica), Wided Bouchamaoui, a souligné hier qu'il est nécessaire de fixer le calendrier des prochaines élections et d'achever la rédaction et la promulgation de la Constitution pour apaiser les tensions dans le pays.
Lors de la séance inaugurale du 2eme round du Dialogue national, organisé par l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt) au palais des congrès à Tunis, Mme Bouchamaoui a estimé que le dialogue demeure la seule voie pour réaliser les attentes du peuple et surmonter les différends.
«Ce consensus est fortement attendu par les chefs d'entreprises et les acteurs économiques de différents domaines, à l'instar des politiciens et des dirigeants du pays», a-t-elle estimé.
Mme Bouchamaoui a réitéré son appel aux différentes parties participant au dialogue à œuvrer en vue d'apaiser les tensions, de réaffirmer l'intérêt national et d'éviter les tiraillements. «Il s'agit d'autant de facteurs qui mènent à la division de la société», a-t-elle soutenu.
Le dossier économique doit figurer comme la priorité pour l'ensemble des partis politiques et les organisations, a encore ajouté Mme Bouchamaoui, expliquant que «toute lenteur dans le traitement des dossiers économiques aura des conséquences néfastes», a-t-elle dit.
La présidente de l'Utica a aussi appelé à relancer l'économie dans les plus brefs délais, en veillant à assurer les meilleures conditions pour l'activité économique ainsi que la cohésion des différents acteurs politiques, économiques et sociaux et l'ensemble des composantes de la société civile.
Un rôle central pour la société civile
Le bâtonnier du conseil de l'Ordre des avocats tunisiens, Chawki Tabib, a mis en garde hier contre les tentatives visant à marginaliser la société civile ou minimiser son rôle.
«La société civile a assumé tout au long de l'histoire de la Tunisie un rôle déterminant. Nous ne partageons pas le pouvoir mais nous partageons la patrie et son avenir. Nous sommes une force de proposition», a clamé M. Tabib à l'ouverture du 2e round du congrès du dialogue national.
«La société civile a été exclue et son rôle a été marginalisé au niveau des différentes instances de régulation telles que l'instance nationale judiciaire, celle de l'information, celle des élections et de la justice transitionnelle», a encore dit M. Tabib.
«Ces pratiques rappellent celles de l'ancien régime qui avait barré la voie devant les grandes organisations leur interdisant toute action ou possibilité d'existence», a ajouté M. Tabib, estimant que cette politique «aboutira au même sort que celui de l'ancien régime, qui a pris fin le 14 janvier 2011».
M. Tabib a aussi appelé à s'unir contre la violence et le terrorisme, à soutenir l'armée et la sécurité nationale dans leur lutte contre ces fléaux et à faire face à toute menace contre l'Etat civique et l'instrumentalisation des droits, des libertés, des acquis de la femme et l'indépendance du pouvoir judiciaire.
«Il est nécessaire d'impulser le processus de la justice transitionnelle dans les plus brefs délais dans le respect des normes internationales et tout en veillant à rompre avec les tentatives d'exploitation partisane de ce dossier», a-t-il dit.
M. Tabib a aussi relevé l'impératif de classer les priorités et d'élaborer un calendrier et une feuille de route claire des exigences de l'étape de transition avec en premier lieu la finalisation de la rédaction de la Constitution et l'organisation des élections.
Un plan d'urgence
Le président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (Ltdh), Abdessatar Ben Moussa, a appelé hier à Tunis à resserer les rangs pour lutter contre la violence et le terrorisme.
«Nous demandons un plan d'urgence pour sauver le pays aux plans économique et social. Nous voulons une position claire contre la violence et le terrorisme, et des mesures politiques, judiciaires et juridiques concrètes pour mettre un terme à la violence et à ceux qui la pratiquent», a dit M. Ben Moussa à l'ouverture du 2eme round du Dialogue national organisé à l'appel de l'Ugtt.
Le Congrès national de lutte contre la violence, qui sera organisé le 18 juin prochain par une coalition d'organisations et d'associations, avec en premier lieu l'Ugtt, l'ordre des avocat et l'IADH, constitue une étape importante pour sauver le pays de la violence et du terrorisme et permettre l'élaboration «d'un pacte pour la lutte contre la violence et le terrorisme», a dit M. Ben Moussa.
Sur un autre plan, il a affirmé l'impératif à ce que le 2eme round du dialogue soit une nouvelle étape pour la réconciliation afin d'élaborer des accords ayant un caractère obligatoire et de faire des choix pour préserver l'intérêt de la Nation et réaliser la paix sociale.
Le président de la Ltdh a aussi estimé que le pays traverse actuellement une étape délicate caractérisée par un manque de visibilité et de transparence de la feuille de route dans ses différentes dimensions, dans la mesure où le phénomène de la violence a atteint le seuil de l'assassinat politique.
Il a aussi relevé que l'économie nationale souffre de stagnation en raison de l'absence des investisseurs, de l'inflation, de la spéculation, de l'économie parallèle et de la dévaluation du dinar, ajoutant que la situation sociale souffre aussi de tensions en raison de l'augmentation des prix et de la détérioration du pouvoir d'achat.
«Les Tunisiens ont lutté contre la corruption et la dictature et ont fait la révolution pour défendre la liberté et la dignité, et non pas pour fomenter des combats imaginaires au sujet des croyances et de l'apostasie, ou encore pour faire de la religion un sujet de discorde et de conflits», a encore dit M. Ben Moussa.


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