Le ministère du Transport a démenti, dans un communiqué publié hier, «les rumeurs circulant sur la privatisation d'une partie du port de Radès et sa cession à un investisseur étranger». Ce communiqué intervient après l'arrêt, depuis dimanche soir, des activités au port de Radés, suite à des rumeurs circulant sur la privatisation de certains quais exploités par la Société tunisienne d'acconage et de manutention (STAM). Le ministère a également dénoncé «le recours de certains syndicalistes à la propagation de rumeurs de manière à perturber le climat social de la STAM», rappelant l'engagement qu'il a pris dans le cadre du procès verbal, signé en février 2012, lequel procès stipule, selon le communiqué, que chaque extension ou développement de la capacité du port ou de ses activités sont soumis aux procédures en vigueur en matière de concession avec la STAM. Il a rappelé les engagements de la partie syndicale dans ce domaine, appelant toutes les parties concernées à assumer leurs responsabilités et à s'adresser à des sources officielles pour avoir l'information. Par ailleurs, le secrétaire général de l'Union régionale du travail de Ben Arous, Mohamed Ali Boughdiri, a insisté dans une déclaration à l'agence TAP, sur l'attachement des agents de quais à une exploitation exclusive des quais 7, 8 et 9 du port de Radés et des zones adjacentes par la Stam. De leur côté, les agents des quais avaient à plusieurs reprises mis en garde contre la dégradation de la situation de leur compagnie en raison de l'accumulation des dettes et l'existence de projets de privatisation de certains quais du port, ce qui signifie pour eux «la fin de la Stam». Ils ont recommandé l'extension du port de Radès afin d'améliorer la qualité de services et d'écourter les délais de séjour des navires et des conteneurs remorqués. Ils ont également appelé à identifier des solutions aux problèmes financiers de la compagnie, à l'instar de la révision des tarifs des services qui demeurent les mêmes depuis plus de 18 ans.